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PLUS QUE JAMAIS

Emily ATEF - France / Allemagne / Norvège 2022 2h02mn - avec Vicky Krieps, Gaspard Ulliel, Bjorn Floberg... Scénario d’Emily Atef et Lars Lubrich. En français et VOSTF (un peu d’anglais et de norvégien).

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PLUS QUE JAMAISHélène, une jeune femme souffrant d’une grave maladie – une fibrose pulmonaire idiopathique – et quasi condamnée par la médecine, ne supporte plus la bienveillance de ses proches, leurs maladresses inévitables, ni l’amour et la prévenance de son mari, Mathieu (Gaspard Ulliel dans son dernier rôle, marqué, ironie tragique du sort, par la mort, mais pas la sienne...). En rage contre le refus de son épouse de lutter contre le mal qui la ronge – elle ne veut pas envisager la greffe des poumons qui, selon les médecins, pourrait la sauver, mais qui ne se ferait qu’après une longue attente –, Mathieu tente néanmoins de l’aider et de l’accompagner dans son quotidien. Mais Hélène préfère cohabiter avec sa solitude, le silence et ses états d’âme inévitablement douloureux...

Emily Atef, comme déjà dans L’Étranger en moi ou Trois jours à Quiberon – consacré à une Romy Schneider en souffrance –, a un talent rare pour mettre en scène de manière lumineuse des héroïnes qui dialoguent avec les ténèbres et avec la proximité de la mort. Le miracle, c’est que grâce à sa sensibilité, à sa maîtrise scénaristique et formelle, le pathos et le chantage aux sentiments n’ont jamais droit de cité dans ses films.
Tourné dans sa seconde et plus longue partie au fin fond de la Norvège, où Hélène (Vicky Krieps, remarquable) trouve refuge auprès d’un homme mystérieux et mutique, approché en France via un blog sur internet, Plus que jamais confirme l’étendue du registre d’une cinéaste exigeante, délicate et élégante, qui préfère toujours la suggestion aux vociférations. (d’après O. De Bruyn, Positif)

« Depuis que je suis toute petite, j’ai souvent pensé à ce moment de la fin de vie. Comment partir en étant bien ? Comment ne pas suivre l’injonction sociale ou le désir de nos proches, mais trouver sa manière à soi d’accueillir la maladie et, le cas échéant, la mort ? L’histoire d’Hélène parle de ça....
« Dans notre société occidentale, la mort est toujours décrite comme quelque chose d’affreux, de noir, de démoniaque. Je ne le sentais pas comme ça. Pour moi, la mort n’est pas quelque chose de funeste et de macabre. Bien sûr, je ne conteste pas que pour nous, les vivants, perdre un être cher c’est très triste, c’est déchirant. Mais pour la personne qui part, ça ne devrait pas l’être... Si j’ai un désir avec ce film, c’est que les spectateurs qui le verront auront, peut-être, le désir d’échanger sur ce sujet avec leurs proches. La fin de vie ne doit pas être un tabou... » Emily Atef