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LE VENT DE LA LIBERTÉ

Michael Bully HERBIG - Allemagne 2018 2h06mn VOSTF - avec Friedrich Mücke, Karoline Schuch, David Kross, Alicia von Rittberg, Thomas Kretschmann... Scénario de Kit Hopkins, Thilo Röshceisen et Michael Bully.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !) (uniquement pour les séances scolaires)

LE VENT DE LA LIBERTÉIci l’Histoire (avec le grand H qu’elle mérite) prend des allures de roman d’aventure ! Tout ce à quoi vous allez assister est à peu de choses près la stricte et incroyable vérité ! Nul cinéaste ayant les pieds sur terre ne se serait hasardé à imaginer un scénario aussi dingue sur fond de guerre froide.
1979. Le bloc de l’Ouest et celui de l’Est s’observent en chiens de faïence, prêts à se sauter à la gorge à la moindre incartade. L’Allemagne, coupée en deux tels les lobes d’un cerveau devenu schizophrène, est au centre de l’attention. C’est non seulement un pays qu’on a divisé, mais des familles entières se trouvent séparées par un mur bâti à la hâte. Tandis que le gouvernement est-allemand le présente comme « le rempart antifasciste », celui le l’Ouest le rebaptise le « mur de la honte ». Durant vingt huit années, le mur de Berlin remplira son office : empêcher les citoyens de la RDA de fuir en RFA. Du moins globalement, car on sait que nulle frontière, nul péril ne dissuaderont jamais indéfiniment les plus déterminés, ceux qui ont faim ou sont assoiffés de liberté. C’est la sempiternelle loi de la survie humaine qui se joue encore aujourd’hui aux portes de la Méditerranée. Et ce qui était légitime pour un Allemand de l’Est à l’époque ne l’est pas moins pour une Syrienne ou un Érythréen de nos jours… Mais c’est une autre histoire…

Dans leur petite bourgade est-allemande, les deux familles Strelzyk et Wetzel ne rêvent que d’une chose : passer à l’Ouest, tous ensemble évidemment ! Les deux couples, flanqués de leurs jeunes enfants, sont amis depuis si longtemps… Ce n’est pas que leur situation matérielle soit mauvaise, mais ils étouffent dans cette ambiance de délation constante, où chacun épie ses voisins, redoutant en permanence de voir débarquer chez soi l’infernale Stasi… Pour un oui, pour un nom, le moindre pet de travers. Cela semble sans fin et les exigences capricieuses des membres du parti ne cessent de proliférer ainsi que de nouvelles règles qui en découlent, kafkaïennes et délirantes. Alors partir,vite ! Pour retrouver la mère restée de l’autre côté de la frontière, pour éviter un service militaire violent pour le grand fiston, ne plus craindre qu’on lave le cerveau du petit dernier… Chaque couple a ses raisons, toutes aussi bonnes. Donc partir, oui ! Mais partir comment ? Franchir par voie de terre une frontière gardée par des barbelés et des militaires armés jusqu’aux dents : impossible ! Oublions la mer (inexistante ici). On comprend vite qu’il ne reste qu’une seule voie : celle des airs. Et c’est là que va germer dans la tête des deux pères de famille l’idée complètement folle d’un moyen de locomotion hors normes : une montgolfière !

Peter Strelzyk ayant de solides notions de physique et de mathématiques, Günter Wetzel étant un fin couturier, tous deux bricoleurs hors pair, ils vont s’atteler à la périlleuse tâche de fabriquer un ballon de 32 mètres de haut en essayant de ne pas se faire repérer ! Mais rassembler puis assembler en toute discrétion 1245 m2 de tissus de toutes origines ne va pas être une mince affaire. Elle ne l’est d’ailleurs toujours pas à notre époque si l’on en croit l’équipe du film, qui a intégralement reconstitué les montgolfières de l’époque pour les faire voler. À un détail prêt : ils n’ont pas eu sur le dos un fin limier de la Stasi bien déterminé à leur mettre le grappin dessus ! Car la première tentative maladroite de grande évasion va échouer et mettre la puce à l’oreille du redoutable lieutenant Seidel. C’est ainsi que commence une palpitante course contre la montre…