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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Juin 1940, Turin. Alors que l’Italie de Mussolini entre en guerre aux côtés de l’Allemagne nazie, le jeune Massimo n’a qu’une idée en tête : le jazz. Une passion viscérale, seule moteur de sa vie, au désespoir de son père qui le pousse à se consacrer à ses études d’architecture. Mais Massimo a fait son choix : il passe ses soirées dans le petit club où se produit le quintet de Giò Cervi, son idole. C’est là qu’il rencontre le musicien d’origine juive Alberto Molaien, qui lui apprend les secrets ... (lire la suite)
Chien de la casse est un film très ancré géographiquement. Ça se passe dans un petit village de l’Hérault. Un village de pierre avec son église romane et sa petite place pas loin. Plutôt joli, ce village, perché dans sa garrigue, mais franchement ce n’est pas qu’il soit joli qui nous intéresse ici. On y suit des loulous en jogging baskets qui zonent, pas moins qu’en banlieue : sur le banc de la petite place, le jour comme la nuit, les conversations, les joints, la bière, les blagues et l’ennui. ... (lire la suite)
On ne reprendra son souffle qu’une fois. Le temps d’une représentation claudicante de Roméo et Juliette, dans une salle du service de soins psychiatriques de l’hôpital Beaujon, à Clichy. Le rôle de Juliette est tenu par un patient. Il a expliqué quelques plans plus tôt comment il fuyait les fenêtres ouvertes de l’hôpital de peur de s’y précipiter et le voilà qui porte, amusé, une bouteille en plastique à la bouche, mimant l’empoisonnement : « Je ne peux pas vivre sans toi mon Roméo… » Devant lui... (lire la suite)
L’amour au premier regard ? Ça y ressemble furieusement, à l’instant où Holger Olsen, le danois, et Vivienne Le Coudy, la québecoise, se repèrent sur un quai de San Francisco. L’aventure se cristallise lorsque la fleuriste abandonne son étal pour suivre le cavalier jusqu’au Nevada. Le couple plante son jardin d’Éden dans un canyon, proche d’une petite ville régentée par le tout puissant Alfred Jeffries. The Dead don’t hurt (« les morts ne blessent pas ») : ce titre insolite désigne la seconde ré... (lire la suite)
La Flora du titre, c’est Flora Tristan, femme de lettres, militante socialiste et féministe française, qui fut l’une des figures majeures du débat social dans les années 1840 et participa aux premiers pas de l’internationalisme. Son nom est attaché à Bordeaux puisqu’elle y mourut en 1844 à l’âge de 41 ans. Une des bibliothèques de notre ville s’appelle d’ailleurs Flora Tristan… 1833. Flora Tristan, fatiguée des mauvais traitements infligés par son mari, fuit la France pour le Pérou dans le b... (lire la suite)
Ce qui frappe d’abord dans La Fleur de buriti, c’est l’absence de regard anthropologique. Une absence salvatrice qui libère le récit, lui proférant une dimension universelle et nouvelle. Ainsi pour la première fois peut-être au cinéma, un peuple d’Amazonie raconte son histoire, mélangeant passé, présent et futur, sans que jamais la caméra ne se fasse l’outil ou le témoin d’une quelconque étude scientifique à son égard. En résulte une proximité, une symbiose qui opère dès la première séquence, dè... (lire la suite)
Steven McRae est danseur étoile dans la compagnie du Royal Opera House de Londres en Angleterre. Il a grandi en Australie, dans la banlieue de Sydney. Enfant, il s’imagine devenir pilote de courses comme son père. Mais, en allant chercher sa sœur à un cours de danse, il a une révélation. Il veut danser ! 10 ans plus tard, à 17 ans, il remporte le Prix de Lausanne, le plus grand concours de jeunes danseurs, grâce à deux superbes prestations de claquettes et de danse classique. À la fin du concour... (lire la suite)
D’abord trois adolescents déboulent en skate dans les rues bordelaises. En miroir, plutôt des adultes, filmés dans de longs rails de discussions. Salut les zins est plein de cette générosité de l’été autant que de cette nostalgie si particulière quand, à 25 à peine, on se regarde à 14. Film tout à fait joueur, rempli de peut-être, comme s’il aménageait des flaques d’eau et que c’était au spectateur d’y trouver les reflets. Ça filme merveilleusement le skate, c’est gonflé d’intelligence, d’échos ... (lire la suite)
Trevor Reznik est ouvrier sur la chaine d’une usine métallurgique quelque part en Amérique. Sa vie n’est que travail routinier et répétitif, sa vie sociale se limitant à un rapport régulier avec une prostituée qui est aussi sa confidente, et à la relation qu’il noue avec la serveuse du bar de l’aéroport où, passé minuit, chaque soir, il va boire un café. Car Trevor est insomniaque. Il n’a pas dormi depuis un an, dit-il, et a perdu l’appétit. Sa silhouette est squelettique. Un jour, un nouveau so... (lire la suite)
Avec ses bacchantes blondes tombantes à la Asterix, sa tignasse savamment ébouriffée, ses chemises à carreaux, sa pipe avantageuse dont la fumée laisse deviner le regard plissé par un sourire matois en embuscade, il ne faut pas bien longtemps pour accepter de voir en Bouli Lanners (un de nos héros de cinéma, il y en a peu) l’incarnation possible de José Bové (un de nos héros politiques, ils ne sont pas si nombreux). José, selon nos âges et nos engagements, on l’a connu tour à tour : militant pac... (lire la suite)