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LE FAUCON MALTAIS

John Huston - USA 1941 1h40mn VOSTF - Avec Humphrey Bogart, Mary Astor, Peter Lorre... D’après le roman policier du même nom de Dashiell Hammett paru en 1930.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE FAUCON MALTAISUne jeune femme, Brigid O'Shaughnessy, charge le détective privé Miles Archer de filer un certain Floyd Thursby. Dans la nuit, Archer et Thursby sont tués. Le collègue d’Archer, Sam Spade, après être contacté par O'Shaughnessy, décide d’enquêter. Spade découvre que les deux meurtres sont liés à une mystérieuse statuette de faucon, disparue à Malte au XVIe siècle et d’une valeur inestimable. Trois personnes cherchent à s’en emparer : O'Shaughnessy, Kasper Gutman (dit « Fatman », un bandit) et Joel Cairo.

En 1941, quand John Huston, jeune scénariste de 35 ans, choisit, pour sa première mise en scène, d’adapter Dashiell Hammett, il suit les conseils de Howard Hawks, qui lui recommande de « juste tourner le livre ». De fait, cette adaptation Warner des aventures du détective Sam Spade – la troisième en moins de dix ans – est la plus fidèle au roman, notamment à ses dialogues si réalistes. Huston a un petit budget, peu de temps… et ce prototype de film noir, presque entièrement tourné en intérieur, vaut moins pour ses trouvailles stylistiques que pour la qualité de son interprétation et le nihilisme poisseux de son sujet.

Bogart n’est que le deuxième choix du cinéaste, car George Raft, la star du studio, a refusé le rôle (comme il refusera Casablanca…). Tant mieux : Bogie, jusque-là cantonné aux seconds rôles de bad guy, trouve sa voie, donnant à son personnage une vérité et une ambiguïté morale inédites. Face à lui, Peter Lorre et Sydney Greenstreet, eux aussi à la recherche de la statuette mythique, rivalisent de cabotinage. Mais c’est l’entortillage poisseux du récit qui fait mouche. Tout le monde est en retard sur les événements, et les dialogues concernent moins les causes inextricables de l’action que ses conséquences possibles : comme dit Bogart à Mary Astor, « si tu prends vingt ans, je t’attendrai ; si c’est perpète, je garderai un bon souvenir de toi… ». Charmant.

(Aurelien Ferenczi – Télérama)