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MON CHAT ET MOI

Guillaume MAIDATCHEVSKY - France 2023 1h23mn - avec Capucine Sainson-Fabresse, Corinne Masiero, Lucie Laurent... Scénario de Guillaume Maidatchevsky et Michaël Souhaité, librement inspiré du livre Rroû de Maurice Genevoix.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

MON CHAT ET MOIIci pas d’imagerie d’Épinal cucul façon calendrier des Postes et Télécommunications, pas d’animaux qui parlent, philosophent ou font du tricot et surtout pas d’animation 3D. Inspiré du roman de Maurice Genevoix, c’est un film à hauteur d’enfants qui ne les prend pas pour des andouilles, racontant aussi, sous le prisme d’une histoire de lien entre une petite fille et un chaton, la dureté du monde des adultes et la cruauté, parfois, du règne animal.
Tout ici est authentique : la nature des Vosges, les saisons qui passent, les chatons, le gros chien, la complicité entre Clémence et son chaton et même… le coté radical et bougon de Corinne Masiero.

C’est au fond d’un grenier que Clémence, une fillette de dix ans, trouve le petit chaton au milieu d’une couvée. C’est un petit chat de gouttière, curieux, casse-cou, aventureux et forcément terriblement craquant. Difficile de rester de marbre devant ce bébé aux pattes de velours aussi mignon qu’une peluche et, malgré les réticences de ses parents, Clémence réussit à le faire adopter. Ce nouvel arrivant va mettre un peu de joie et de bazar dans ce foyer familial où plane comme un gros nuage. On comprend assez vite que les parents de Clémence ne sont plus tout à fait le couple amoureux qu’ils étaient et qu’en secret (mais les enfants comprennent mieux que personne ce genre de choses), une séparation se prépare…
Mais la vraie aventure commence pour Rroû (« rrrrou » comme le ronron bruyant du petit chat) quand Clémence et ses parents vont passer quelques jours dans leur maison de vacances, dans les Vosges. Le terrain d’exploration est alors infini et s’étend de la grange à la forêt en passant par les herbes folles qui entourent la cabane habitée par celle que Clémence appelle « la sorcière » et qui n’est en réalité qu’une ermite écolo et bourrue, un peu misanthrope, un peu grande gueule, qui vit ici en compagnie de Rambo, son chien baveux, et de quelques poules.
Mais un jour, le petit chat curieux, parti trop loin ne revient pas. Clémence est désespérée, d’autant que ce petit chat était devenu son confident le plus fidèle, celui qui savait la consoler…

Le réalisateur Guillaume Maidatchevsky filme Rroû dans l’appartement familial, puis dans la maison de campagne et ses alentours, comme il montrait le petit renne sauvage de son film précédent, Aïlo : une odyssée en Laponie : avec la même fraîcheur, la même tendresse observatrice et au plus près de son petit protagoniste. C’est mignon tout plein, bien entendu, mais c’est aussi intelligent et souvent drôle (grâce bien sûr à la présence de Corinne Masiero qui offre un vrai ton au film) et surtout, cela raconte bien qu’un chat reste toujours un chat : un être capable de vous amener une souris décapitée sur le paillasson et de venir ensuite vous faire un câlin ronronnant sur le canapé.