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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Écrit et réalisé par Pier Paolo PASOLINI - Italie 1968 1h40mn VOSTF - avec Silvana Mangano, Terence Stamp, Anne Wiazemski, Massimo Girotti, Laura Betti... Musique de Mozart et Ennio Morricone (le duo qui tue !) - RÉÉDITION EN COPIE NEUVE.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Une famille de la grande bourgeoisie milanaise : le père, industriel, la mère (Silvana Mangano, sublime), la fille, le fils et la bonne. Dans cet univers financièrement sans contrainte mais moralement étriqué, où tout est trop bien organisé, où la moindre parole sonne faux, Pasolini introduit un intrus, un agent perturbateur, un corps étranger en la personne d'un jeune homme au charme angélique (Terence Stamp, beau et pas con à la fois). L'un après l'autre, sans distinction de sexe, d'âge ni de statut social, chaque membre de la famille subira l'irrésistible attraction charnelle de l'inconnu, qui laissera derrière lui des êtres bouleversés par cette étrange révélation… Théorème fut à sa sortie violemment attaqué. Pasolini se vit traduire en justice, accusé d'obscénité, risquant plusieurs mois de prison. Mais il fut finalement acquitté, le Président du Tribunal déclarant même : « Le bouleversement que m'a causé Théorème n'est nullement sexuel, il est essentiellement idéologique et mystique. Comme il s'agit incontestablement d'une œuvre d'art, elle ne peut pas être obscène… » Un juge à qui on serrerait volontiers la main… La parole est réduite, dans Théorème, au minimum. Ce sont les images qui parlent. Elles crient et, en leurs couleurs harmonieuses, se font, aux plus beaux moments, musicales. Le Requiem de Mozart ajoute sa beauté et sa gravité à ce film envoûtant.
« On dit que j’ai trois idoles : Le Christ, Marx et Freud. Ce ne sont que des formules. En fait, ma seule idole est la réalité. Si j’ai choisi d’être cinéaste, en même temps qu’un écrivain, c’est que plutôt que d’exprimer cette réalité par les symboles que sont les mots, j’ai préféré le moyen d’expression qu’est le cinéma, exprimer la réalité par la réalité. » (PP Pasolini, 1968)