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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

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DES CORPS, FESTIVAL DANSE x CINÉMA


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ANNA HALPRIN, le souffle de la danse

Ruedi GERBER - Suisse/USA 2009 1h22mn VOSTF - avec Anna Halprin, Lawrence Halprin, Merce Cunningam, John Graham et moult danseurs et danseuses...

Du 26/05/24 au 26/05/24

ANNA HALPRIN, le souffle de la danse« Dansez la vie »… c'est le mot d'ordre de cette drôle de gonzesse pour qui la danse – et l'art en général – est plaisir certes, mais surtout nécessité vitale associée à chaque étape, à chaque événement, à chaque moment du parcours humain : danser l'amour, danser pour se rebeller, pour la justice sociale, danser avec ses enfants, danser la maladie…
Plus de 90 ans au compteur, Anna danse sa vieillesse et propage plus qu'elle n'enseigne cette philosophie étonnante : tout le monde peut danser, même les pas souples, les pas entraînés, les tordus, les bancals, les cancéreux, les sidéens, ceux qui sont dans un fauteuil roulant… Le corps se fait du bien et fait du bien à l'âme quand il extériorise ce qu'il y a de plus fondamental dans chaque être humain. La danse est non seulement exultation, bonheur, mais aussi remède, qui chasse à l'extérieur de soi la peine et la souffrance, fait partager la joie, communique l'enthousiasme de vivre une vie pleinement aimée telle qu'elle est, avec un corps consenti. Une façon d'aller vers les autres généreuse et tolérante : « qui a dit que je devais danser dans un théâtre ? »

En fait le théâtre c'est chez elle, sur une esplanade en planches au milieu des arbres, à deux pas de la mer, c'est là qu'Anna reçoit depuis longtemps ceux qui souhaitent partager ses enthousiasmes, au contact du vent, des embruns, de la terre et du ciel : la danse devient alors communication cosmique, création spontanée et inlassable. Mais c'est aussi dans les manifs, c'est là où on la demande, là où se trouvent les gens qui ont envie de danser avec elle, là où elle a envie.
En 1935… Anna a quinze ans, commence à étudier l'improvisation et l'anatomie dans le Wisconsin. Disciple d'Isadora Duncan et de Ruth Saint-Denis, elle commence vraiment à danser à New York en 1942. Elle côtoie Merce Cunningam, John Cage et quelques autres pointures… et crée en 55 un groupe de travail (Dancer Workshop) où elle prend ses distances avec les codifications stylistiques communes : se laver, s'habiller… elle danse le quotidien banal comme les moments extraordinaires de la vie. Atteinte d'un cancer, elle travaille avec les personnes atteintes de sida et plaide que la danse peut aider tous les souffrants dans leur rapport à leur corps, que la danse peut nous transformer et nous guérir à tous les âges de la vie.

En 2006, on la découvre en France, par son passage à Lyon, où le Musée d'Art moderne lui consacre une rétrospective… et elle danse encore :« nous avons brisé autant de barrières que nous pouvions » dit-elle rigolarde, et elle danse la mort sans se laisser intimider…