Les vidéos du Toulouse Hacker Space Factory (THSF) à revoir sur TV Bruits
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site de TV Bruits https://tvbruits.org/spi...
FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...
À l'occasion de la Semaine européenne de réduction des déchets (SERD) du 19 au 27 novembre, les associations de Tournefeuille s'engagent ! Coup d’envoi à Utopia samedi 19 novembre à 16h15 avec la séance unique du film, en partenariat avec les Jardiniers de Tournefeuille, le Repair Café, Tournefeuille Avenir Environnement et Zéro Déchet Tournefeuille. Sans réservation. Retrouvez ces associations sur la place de la mairie le lendemain de 10h à 13h pour voir concrètement comment limiter les déchets et le gaspillage.
Écrit et réalisé par Hayao MIYAZAKI - film d'animation Japon 1997 2h15mn VOSTF - Pour les enfants à partir de 10 ans.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
C'est un grand, un superbe film qui a la particularité d'être un dessin animé. Signé par un des grands maîtres du genre : le japonais Hayao Miyazaki, considéré dans son pays comme l'égal d'un Kurosawa. C'est lui qui a réalisé Porco Rosso et Mon voisin Totoro, deux éclatantes réussites plus spécialement destinées à un public enfantin. Cette fois, Princesse Mononoke s'adresse aux adultes, même si les grands enfants peuvent le voir et l'apprécier. C'est une épopée grandiose qui vous transporte pendant deux heures et quart, un récit fantastique qui vous plonge dans le Japon du xve siècle, mêlant références historiques, légendes ancestrales, parcours initiatique et message écologique. Ca vous a le souffle lyrique, ça vous a la beauté exaltante de ces grands films d'aventures dont on a l'impression que la recette a été perdue. Dans un tout autre style et une toute autre culture, c'est aussi emballant que l'Excalibur de John Boorman… Et, répétons-le, c'est un dessin animé. Alors chapeau bas : on reste admiratif devant tant d'invention, de poésie, de souci du détail, de maîtrise technique. Et on se prend à espérer que Princesse Mononoke connaîtra en France ne serait-ce que le dixième du succès qu'il a connu au Japon : là-bas ce fut un triomphe, laissant sur le carreau les Disney et les Spielberg du moment.
L'action se déroule donc dans le Japon de l'ère Muromachi (1333-1568), qui marque pour le pays la transition entre le Moyen Age et la modernité (Miyazaki et ses collaborateurs ont fait de très sérieuses recherches historiques sur l'époque, ça se voit à l'écran dans les ambiances, les décors, les costumes… c'est étonnant). À cette époque, le pays est encore largement sauvage, couvert de forêts profondes, mais les progrès techniques bouleversent déjà l'équilibre écologique. L'ordre hiérarchique en place depuis des millénaires commencent à se lézarder.
Au nord de l'archipel vit une tribu pacifique, les Emishi, dont le futur chef est le jeune prince Ashitaka. Son destin se trouve bouleversé lorsqu'un jour, un sanglier sauvage, possédé par une divinité néfaste, attaque le village. Obligé de mettre à mort la bête rendue folle par les démons, Ashitaka est blessé au bras, et frappé d'une malédiction qui doit inévitablement entraîner sa mort. Sur les conseils de la grande prêtresse, il quitte donc les siens et part vers l'Orient, à la recherche du dieu-cerf qui, seul, pourrait le délivrer du sortilège…
Au bout d'un long voyage, Ashitaka tombe enfin sur le village des Tatara, une communauté de forgerons menée par Lady Eboshi, une femme à la poigne de fer. Retranchée dans sa forteresse, elle accueille les femmes perdues et les paysans sans terre, qu'elle défend contre la nature hostile et les clans voisins qui rêvent de l'anéantir. Mais Eboshi est également la cible de San, une jeune fille sauvage élevée par des loups, qui reproche aux Tatara de détruire la forêt pour faire tourner leurs forges et étendre leur domaine… San est celle qu'on surnomme « Princesse Mononoke » : la princesse des spectres…
Rien que de vous raconter ça, de vous situer les personnages et les situations de départ, ça me donne envie de revoir le film… On se retrouve dans la salle…