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FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
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Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
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PUNCH-DRUNK LOVE

(Ivre d’amour) Écrit et réalisé par Paul Thomas ANDERSON - USA 2002 1h35mn VOSTF - avec Adam Sandler, Emily Watson, Philip Seymour Hoffman, Luis Guzman... Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2002.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PUNCH-DRUNK LOVEEn compétition à Cannes 2002, Punch-Drunk love aurait pu avoir plus que le Prix de la mise en scène, tant il est original, inventif, drôle et son héros aurait bien mérité un prix d’interprétation. Mais si au pays des aveugles les borgnes sont rois, à l’inverse au pays des chefs-d’œuvre, il devient difficile de distribuer des palmes à tous. Punch-drunk love n’en demeure pas moins dans le peloton de tête, et démontre une fois de plus que les thèmes les plus éculés, l’amour, par exemple, n’en finissent pas de faire l’objet de variations plus surprenantes les unes que les autres. Quelle merveille, le cinéma !

Depuis qu’il est petit, Barry Egan n’a jamais eu le temps de tomber amoureux. Il est l’unique rejeton mâle d’une couvée de 7 filles qui n’ont cessé de tourner autour de lui comme d’un soleil, de dévorer ses moindres instants de liberté dans une agitation affectueuse et goulue… Pas un moment où l’une après l’autre ne lui téléphone, s’inquiétant de ses airs dépressifs, s’étonnant de son célibat prolongé, lui concoctant des rendez-vous, décidant à sa place… Pourtant, du temps il n’en a guère, dévoré par ses activités professionnelles auxquelles on ne comprend pas grand-chose sinon qu’elles se déroulent dans un immense hangar hyper moderne, dans une zone d’activité de la banlieue de Los Angeles, un de ces coins où les perspectives architecturales et le ballet des véhicules ne favorisent pas le contact. Barry Egan, avec ses airs démodés, décalés, voire un chouia schizophrènes, est, dans son genre une sorte de petit génie, doué d’une formidable capacité d’observation et d’une aptitude à rebondir sur des choses qui à vous et moi sembleraient d’une banalité à pleurer. En parcourant les rayons d’un supermarché, il tombe sur une offre exceptionnelle : une marque de pudding propose des kilomètres gratuits en avion, contre des preuves d’achat. En deux coups de cuiller à pot, Barry Egan fait ses comptes et lui qui n’avait jamais eu le temps de voyager, incapable de résister à une telle affaire, accumule les 12 150 paquets de pudding qui vont lui permettre de gagner deux millions de kilomètres en avion contre un petit investissement de seulement 3000 dollars ! Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que cette histoire va modifier considérablement sa vie.

Cette histoire… mais aussi, dès les premières images, la livraison inattendue d’un harmonium mystérieux, l’apparition d’une jeune femme, joliment bizarre…
« C’est tout simplement la comédie américaine la plus achevée, la plus émouvante, la plus drôle, la mieux écrite, la mieux jouée depuis la grande époque de Woody Allen » écrit S. Blumenfeld dans Le Monde. Qui en rajoute une louche sur le talent exceptionnel d’Adam Sandler, qu’il qualifie de « diamant bleu … prodigieux en Barry Egan dépressif gagné peu à peu par les lois de l’amour fou et de l’apesanteur ». Peu connu en France, ce dernier l’est énormément aux USA pour ses talents comiques très personnels. Emily Watson, qui sort ici de ses habituels rôles dramatiques, est craquante et décalée à souhait, la mise en scène est formidable… Une chouette comédie pour se rafraîchir un peu pendant l’été.

PS : pour les oublieux, rappelons que Paul Thomas Anderson, auteur complet de cette superbe comédie, a également réalisé entre autres There will be blood, Licorice Pizza, Phantom Thread, Boogie nights et Magnolia.