Les vidéos du Toulouse Hacker Space Factory (THSF) à revoir sur TV Bruits
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site de TV Bruits https://tvbruits.org/spi...
FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...
Écrit et réalisé par Molly MANNING WALKER - GB 2023 1h31mn VOSTF - avec Mia McKenna Bruce, Shaun Thomas, Lara Peake, Enva Lewis... Grand Prix Un certain regard, Festival de Cannes 2023.
Du 15/11/23 au 05/12/23 à Tournefeuille
Tara, Emily et Skye sont comme des dingues. Elles ne savent pas encore dans quel lycée elles ont été acceptées mais au diable les cours : elles viennent de traverser l’Europe et d’atterrir à Malia, ville de Crète connue pour ses bars, ses clubs et ses salves de jeunes adultes et autres adolescents venus profiter de leur été. C’est le cas des trois Britanniques, venues passer quatre jours loin de leurs parents et des problèmes. Quatre jours de beuverie, avec un objectif en tête pas si secret : coucher enfin avec un garçon. En tout cas pour Tara, car Skye a déjà eu des rapports et Emily aussi (pas avec des garçons, en ce qui la concerne). Donc beuverie, certes, mais avec cette envie furieuse de devenir grande. Peut-être que cela passera par la bande de potes qui logent dans la chambre d’hôtel en face de la leur. Que ce soit Badger, le premier à parler avec Tara, ou Paddy, l’alpha de la clique.
Pourquoi ce film sur trois adolescentes parties faire la fête ambiance « spring break » m’a fait chialer devant le rayon champignons de Picard bien après la fin ? How to have sex est une claque. Une chialade démesurée. Et pourtant, pas du tout le drame pathos que l’on pourrait imaginer.
C’est, pendant 45 minutes, un film de bande, un film de fête. On boit, on danse, on se rencontre. On s’apprivoise. Et à peine quelques heures de sommeil plus tard, le taux d’alcool redescendu, on redémarre. La première moitié du film n’est qu’une grande teuf. Enfin, presque. Commence à surgir une jalousie de la part de Skye, qui ne semble pas supporter que Tara puisse attirer l’attention des deux garçons d’en face. Des petites piques. Un regard. C’est amené avec énormément de subtilité et de naturel – ce sera le cas de tout ce qui va suivre.
On ne va pas dévoiler ce qu’il se passe après cette première moitié, même si on peut la deviner. Mais ce qu’il se produit devant la caméra de Molly Manning Walker, dont c’est le premier film (!), est incroyable de justesse. Il contient des faiblesses de premier film, des petites naïvetés, mais qui sont presque touchantes. Parce qu’à côté de ça, on est estomaqué par le portrait de tous ces hurluberlus, par l’écriture de ces dialogues et cette direction d’actrices – immense révélation pour Mia McKenna-Bruce, qui incarne Tara – et par l’audace de son sujet. Parce que How to have sex est avant tout une réflexion sur la culture du viol, sur son impact chez les femmes et les hommes. Sur le consentement et ce qu’il implique. Sur cette zone grise qui ne l’est pas tant que ça, finalement. Sur le déni et la culpabilisation – enfin, l’autoculpabilisation. Sur la sororité, parfois malmenée mais primordiale. Sur le coming-of-age, l’apprentissage, le rituel initiatique du « devenir grand », potentiellement « un peu trop vite ». C’est un grand « petit film » – expression galvaudée mais qui prend tout son sens ici.
(A. Cios, konbini.com)