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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Écrit et réalisé par Caroline POGGI et Jonathan VINEL - France 2018 1h37mn - avec Aomi Muyock, Sebastian Urzendowsky, Augustin Raguenet, Eddy Suiveng...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Un jeune homme se jette à travers la baie vitrée d’un pavillon situé dans un quartier désert. Un groupe d’intervention genre GIGN fend la campagne à toute allure en colonne de 4x4 pour récupérer l’individu en question, précédant de justesse une nuée de drones. Avec une telle entrée en
matière, Jessica forever, le premier film de Caroline Poggi et Jonathan Vinel (remarqués pour leurs courts métrages, notamment Tant qu’il nous reste des fusils à pompe) affiche clairement son intention de pulvériser les conventions du cinéma d’auteur français, de malaxer les codes des films de genre et de s’affranchir des normes pour tenter d’extraire de nouveaux parfums…
« Nous sommes dans un temps où de nombreux orphelins peuplent la Terre ». Perdus et d’une violence incontrôlable, ils sont traqués à mort par les forces spéciales. Mais « une jeune femme les recueille et les protège : Jessica ». En voix-off, le film nous propulse d’emblée dans un univers de science-fiction et au cœur d’une curieuse famille d’une dizaine de garçons unis par une mystérieuse figure féminine quasi-christique à laquelle ils vouent une adulation sans bornes et dont ils obéissent à toutes les règles. Au menu : un entraînement militaire très poussé, un amour fraternel en osmose et des allures de colonie de vacances bien cachée dans la nature. L’idéologie du groupe : assumer et canaliser la part de sauvagerie de chacun. Mais les menaces externes et internes ne manquent pas…
Résolument délirant, Jessica forever est une curiosité mêlant fantastique, séquences d'action fulgurantes et tempo alangui. Jouant sur la texture de l’image jusqu’à l’hyperréalisme, son audace – qui ne laissera personne indifférent et qui comptera sans doute autant de solides détracteurs que de fervents adeptes – en fait un film incontestablement singulier, ce qui, pour un premier long, est déjà remarquable.