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Séance unique le jeudi 24 novembre à 20h, dans le cadre de la Journée Internationale contre les violences sexistes et sexuelles, proposée par le Rainbow Screen Festival, suivie d'une discussion avec la réalisatrice Mathilde Capone en visioconférence, et animée par Rachel Alcoverro et Caroline Barbarit.
Film documentaire de Mathilde CAPONE
Québec/Canada 2020 1h14
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Et si les communautés lesbo-queer avaient quelque chose à partager des singularités de leurs sexualités ? Existe-t-il une zone floue, un continuum entre consentement et agression ? De quelles manières peut-on déjouer la culture du viol et innover en matière de consentement ? Comment la notion d’agression a-t-elle été instrumentalisée historiquement pour exclure les femmes trans ? À travers l’épineuse question du consentement, seize protagonistes de ces communautés prennent la parole.
Circulant dans les médias sociaux et de masse, la notion de consentement, intimement liée aux vagues de dénonciations d’agressions sexuelles, s’est finalement taillé une place émergente dans le discours populaire au cours des dernières années. Mais l’appropriation généralisée de cette notion s’est soldée par une simplification dichotomique : « Sans oui, c’est non! » Aussi primordiale soit la compréhension de cette phrase-clé, il est nécessaire d’aborder le consentement comme une notion complexe, dont les zones grises, les lignes floues méritent d’être étudiées en tenant compte de différentes approches. Ce sont ces subtilités que Mathilde Capone considère avec doigté et dans une sensibilité qui habite à la fois le discours des acteurs et des actrices, et la forme artistique originale du film.
Parce que La Fabrique du consentement est aussi un laboratoire expérimental. Les acteur-trices rejouent des fragments issus de ces premières entrevues, assemblés les uns avec les autres. La Louve et la Biche, deux marionnettes anthropomorphes aux têtes animales, dévoilent des outils de consentement non-verbaux. Huit dessins en animation évoquent ce qui se cache derrière les mots. Des corps ombragés explorent des sensualités. Dix personnages muets rendent hommage aux cultures, identités et esthétiques lesbo-queer.
Vous l'aurez compris, le projet de Mathilde Capone est autogéré, auto-produit et réalisé sur des bases anti-autoritaires, féministes, queer et intersectionnelles déconstruit jusqu'au genre documentaire traditionnel, et délivre un message positif et universel.