SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pouc...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Ernst LUBITSCH - USA 1942 1h47 VOSTF - avec Carole Lombard, Jack Benny, Robert Stack, et toute une bande de seconds couteaux magnifiques... Scénario de Edwin Justus Mayer.
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To be or not to be fait partie de ces films dont la vision régulière est indispensable à l’équilibre de la femme ou de l’homme modernes, un de ces films de chevet qu’on connaît presque par coeur, dont certaines scènes restent gravées dans la mémoire, prêtes à défiler en 24 images/seconde à la moindre occasion. Et, merveille des merveilles, on ne s’en lasse pas. On s’en voudrait même à mort de ne pas courir le revoir, encore et encore. Pourquoi cet acharnement que d’aucuns qualifieraient de pathologique ?
Parce que c’est un régal, tout simplement. Parce que cette histoire d’acteurs qui se trouvent mêlés, dans la Varsovie occupée du début des années 40, à la résistance antinazie, est une mine de gags, de rebondissements, de quiproquos tout bonnement irrésistibles.
Parce que le scénario est un véritable mécanisme d’horlogerie, où chaque pièce s’imbrique parfaitement dans la précédente, où chaque personnage apporte sa part de drôlerie, de dérision, mais aussi d’émotion à l’occasion.
Parce que Lubitsch nous fait prendre des vessies pour des lanternes avec une jubilation hautement communicative, affichant ouvertement le caractère artificiel de son entreprise pour nous la mieux faire accepter.
Parce que ce film, tourné en 1942, est un véritable direct au menton de Hitler, plein d’une impertinence, d’une insolence proprement inouïes.
Parce que les acteurs, Carole Lombard et Jack Benny en tête (plus l’incorruptible Robert Stack enfant...), font preuve de ce mélange d’élégance désinvolte et d’efficacité comique qui est la marque des grandes comédies américaines.
Parce qu’enfin To be or not to be est un film sur le vrai ou le faux, le réel et l’illusion, le masque et le déguisement, et qu’on peut difficilement rêver meilleur prétexte à cinéma.
Épilogue qui s’impose : être ou ne pas être un admirateur inconditionnel du chef d’oeuvre d’Ernst Lubitsch ? La question ne se pose même pas...