UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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CINÉ-BRUNCH dimanche 3 mars à 11h,
organisé par l’Association France Palestine Solidarité 34.
Le débat sera animé par Robert Kissous, intervenant dans le film.

PAS EN MON NOM !

Daniel KUPFERSTEIN - documentaire France 2019 1h30mn -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

PAS EN MON NOM !Daniel Kupferstein est un documentariste dont les parents étaient d’origine juive polonaise et ont subi la persécution nazie. Il est allé à la rencontre de ces Juifs aux parcours très divers, d’âges également très différents, allant de la trentaine jusqu’au nonagénaire Maurice Rajfus, et qui ont tous choisi de dire « Pas en mon nom ». Cette expression de refus qui donne son titre au film fait référence à une tribune qui, au début des années 2000, répondait à une déclaration de soutien du CRIF à l’Etat d’Israël en pleine intifada. Cette tribune d’opposition était signée de personnalités comme Rony Brauman, co-fondateur de Médecins sans Frontières, longtemps sioniste avant de comprendre la légitimité du combat palestinien. Les intervenants du film racontent des parcours personnels et familiaux très divers qui ont façonné leur histoire personnelle : Emmeline Fago, membre du bureau de l’Union Juive Française pour la Paix, a des origines juives italiennes et allemandes et a été marqué par le livre de Norman Finkekstein sur l’instrumentalisation de la Shoah ; la sénatrice Esther Benbassa, originaire de Turquie, a vécu en Israël une forme de discrimination proche de celle des Palestiniens en tant que Juive venant d’un pays musulman ; et puis il y a le Juif alsacien Bernard Bloch, dont les parents ont fui l’Allemagne et étaient considérés par la communauté juive de Mulhouse comme des « Boches ». Tous disent leur rapport à une mémoire juive beaucoup moins uniforme que l’histoire officielle d’Israël le voudrait. Puis ils expliquent leur découverte de la légitimité du combat palestinien, la difficulté pour l’assumer dans leur communauté, la honte de voir les dirigeants israéliens sympathiser avec l’extrême-droite européenne par haine islamophobe.
Daniel Kupferstein veut montrer avec force que ce point de vue ne se fait pas suffisamment entendre et notamment dans les médias, alors qu’il pense qu’engager ce débat en France est « nécessaire » pour éviter que « les répercussions de ce conflit et les haines ne nous entraînent sur un terrain ethnique et religieux lourd de conséquences pour l’avenir ». Pour lui, on peut être juif et ne pas soutenir la politique d’Israël concernant le sort réservé aux Palestiniens, militant pour une paix « juste » entre Palestiniens et Israéliens.