Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) est de retour à Utopia Borderouge !
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Après 3 ans d’absence, le THSF est de retour cette année ! L’édition 2023 aura lieu du 26 au 28...
FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...
Vendredi 7 décembre à 21h, SOIRÉE SPÉCIALE OENOMAGIE : Rémi Winterholer, c’est une bonne douzaine d’années de vinification et de travaux de recherche en œnologie. Fouler l’ensemble, piger et ajouter 20g/hL de prestidigitation (bio). Laisser fermenter avec une dose d’art clownesque, et vous obtiendrez sa plus belle cuvée : l’OEnomagie ! Une dégustation humoristique, magique, pédagogique, où bouteilles, bouchons, verres disparaissent, réapparaissent et se transforment pour le plus grand bonheur du public (et dans le respect du codex œnologique). Tarif unique 10 euros (Places disponibles dès le 28 novembre à Utopia et à la Biocoop de la Ramée).
Bruno SAUVARD - documentaire France 2018 1h30mn - avec les joyeux vignerons trublions Jean-François Nicq (Les Foulards rouges), Stéphane Morin (Domaine Léonine), Laurence Manya Krief (Domaine Yoyo), Loïc Roure (Domaine du Possible), Jean-Sébastien Gioan (Domaine Potron-minet), Olivier Cros et Sylvai...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Le vin, comme disait l'autre, c'est le « nectar des dieux et le génie des hommes ». Sans se prétendre fins connaisseurs ni distingués œnologues, force est d'avouer que nous sommes un certain nombre, pour une pas dire un nombre certain, à ne dédaigner que rarement l'occasion de boire un bon verre, en bonne compagnie – ni celle de rendre hommage aux « vignerons » honnêtes, producteurs intègres et inspirés du divin breuvage qui causa la perte du père Noé. Car le vin, comme toute la production agricole moderne, doit aujourd'hui autant, sinon plus, à l'industrie chimique qu'à la passion des hommes. Et si on n'y prend garde, il y a de fortes chances pour que chaque verre ingurgité avec plus ou moins de plaisir contienne en prime sa petite dose de pesticides – sans compter ces additifs et sulfites qui font qu'au-delà de deux verres, c'est le mal de crâne quasi assuré. Le bio s'est incontestablement développé dans la viticulture, mais le label « bio » n'exclut pas un bon nombre d'additifs à la vinification. Depuis quelques année, en toute discrétion, de joyeux utopistes ont décidé d'aller un peu plus loin pour défendre ce que l'on appelle le vin nature (que d'autres appellent vin « vivant » ou « d'auteur ») en fabricant des vins qui, non contents de bannir les engrais et pesticides des cultures, éliminent 99% des additifs. Et ça marche du feu de dieu !
Ayant compris que la vraie vie est quand même très loin du périph, Bruno Sauvard, réalisateur de films, a posé ses valises de parisien repenti près de Narbonne. Et il a rencontré, aux confins pyrénéens des parages, sur des lopins coincés entre la Méditerranée et la montagne, des vignerons foufous et brillants qui ont décidé de redynamiser ce territoire un peu délaissé et d'y produire entre amis des vins qu'ils aiment, dans le respect de la nature et avec des pratiques de travail solidaires.
Des gens qui ont, certes, tendance à abuser de leur production et ne dédaignent pas de jouer du rock n'roll dans les vignes (ce qui est en soi un chouette projet de vie). Mais aussi des agriculteurs, qui sont loin d'être des illuminés ou des plaisantins. Le plus ancien et médiatique d'entre eux, Jean-François Nicq (aka le Mick Jagger du vin nature), dont les vins sont respectés par tous les amateurs, est un ancien prof de physique-chimie, installé dans les Albères depuis 15 ans et qui a mis ses connaissances scientifiques au service de son travail vinicole. Un homme aux convictions politiques ancrées à gauche au point de nommer un vin « Le Fond de l'air est rouge ». Son jeune voisin Stéphane Morin, lui, est passionné de rock et compose ses vins comme des mélodies bien balancées : l'un d'entre eux s'appelle d'ailleurs « Chuck Barrick ». Et ce ne sont que deux protagonistes parmi tous ceux qui nous sont présentés.
Wine calling, c'est l'histoire d'une petite révolution tranquille et joyeuse, à laquelle même les plus modérés et prudents ne pourront que souscrire. Et pour en parler, un film pétillant et musical, un film de copains qui devrait vous redonner, en cas de morosité contagieuse, une banane 100% bio, naturelle, généreuse – et qui, promis, ne sera donc pas de celles dont on fait, en s'extasiant, semblant de déceler l'arôme dans le Beaujolais nouveau.
À l’occasion de ce spectacle d’oenomagie, le public sera invité à déguster des vins issus d’une expérimentation originale. Dans son chai expérimental, le magicien a vinifié du Pessac-Léognan dans des conditions rigoureusement identiques, avec pour seul facteur de variation l’exposition ou non à de la musique pendant toutes les fermentations… . Une opportunité rare de se faire son propre avis sur des pratiques occultes et de boire dans une salle de cinéma. Avec l’aimable collaboration de la Biocoop de la Ramée.