Les vidéos du Toulouse Hacker Space Factory (THSF) à revoir sur TV Bruits
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site de TV Bruits https://tvbruits.org/spi...
FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...
Jean BECKER - France 2022 1h37mn - avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Benoît Poelvoorde, Stéfi Celma, Anouk Grinberg, Fred Testot... Scénario de Jean-Loup Dabadie, d’après le roman de George Simenon.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Les Volets verts ne sort pas de nulle part, il s’appuie sur du solide. Un roman de Simenon, pas un policier, un de ses romans « sérieux » ou « durs » comme il les qualifiait lui-même et il paraît que celui-ci était l’un des ses préférés. Un scénario-adaptation posthume de Jean-Loup Dabadie, orfèvre en la matière (on ne rappellera que sa complicité créatrice avec Claude Sautet) disparu en 2020. Une réalisation du chevronné Jean Becker. Une troupe soudée de comédiens autour de quelques têtes d’affiche : Ardant, Poelvoorde… Et puis Gérard Depardieu. Omniprésent, omnipotent, en majesté, dans un rôle qui semble avoir été écrit pour lui alors que Simenon, en 1950, avait sans doute en tête Raimu (son ami, mort en 1946) mais aussi Michel Simon, Jean Gabin peut-être. Comme dans le récent Maigret de Patrice Leconte (Simenon, décidément), Depardieu est le personnage, le personnage est Depardieu, on ne sait pas faire la différence et c’est un des charmes de ces films que de proposer un portrait de leur comédien autant que celui d’un être de fiction…
Le film brosse le portrait d’un monstre sacré, un comédien au sommet de sa gloire mais qui entame la pente descendante. Il le sait, mais ne sait pas encore l’accepter. Une vie qu’il veut toujours survoltée, entre scènes de théâtre et plateaux de tournage. Sans repos, sans les temps morts qui peuvent servir aussi à se poser des questions sur le pourquoi, sur le pour qui, sur le jusqu’à quand. Les visites chez le médecin dont les conseils de tempérance restent lettre morte. Les amours durables mais plus forcément partagés, les amours de profiteur, pas de quoi être fier. L’alcool pour faire carburer la machine. Pour combien de temps ? Et puis une parenthèse, cette affection sincère et sans calcul pour une jeune femme et son adorable petite fille, qu’il installera sur la Côte d’Azur, dans sa maison aux volets verts…