Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...
SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
Séance unique le mercredi 13 mars à 20h,
en présence du réalisateur, Antoine Boutet, suivie d’un débat avec François Valegeas, maître de conférences en Urbanisme et Aménagement de l’Espace (Université PaulValéry) ainsi que Damien Viellevigne architecte et président de la Maison de l’Architecture Occitanie Méditerranée.
(chronique d’un terrain vague) Antoine BOUTET - documentaire France 2023 1h26mn -
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Brazza est un quartier de la rive droite de Bordeaux, nommé d’après un commissaire-général du gouvernement français en Afrique centrale. Si la rive gauche de la Garonne, sur laquelle la ville s’est historiquement développée, dédiait ses quais à l’import de fruits en provenance des colonies françaises, ici, résume un couple de retraités interrogé au début du film, « c’était que la saloperie, les charbonnages, les acides. » Et longtemps, ça l’est resté : friches industrielles accueillant des usines d’engrais chimiques, chemins de fer abandonnés, sols pollués, eaux stagnantes, boue verdâtre, squats et camps de fortunes que le cinéaste cartographie avant d’y voir apparaître des panneaux transformant ce terrain vague de cinquante-trois hectares en opportunité immobilière, des policiers pour expulser manu militari ses occupants, des bulldozers et des grues pour ériger le projet rêvé par la municipalité d’un quartier « éco-responsable ».
Antoine Boutet a passé plusieurs années à filmer ce qu’il faut bien appeler, contre la promesse d’un nouvel art de vivre, la mort au travail. Comme dans un film structurel, le programme s’accomplit tel qu’annoncé, et c’est sans surprise que la nouvelle réalité promise ressemble à s’y méprendre à une modélisation sur AutoCAD. Mais entre le grand dessein architectural et les petits gestes du travail cinématographique par lesquels Boutet documente un territoire en pleine métamorphose – avec une assiduité et une inventivité constantes, du raz des fougères au sommet des grues, et par un travail sonore évoquant Tati – on sait qui, de l’éléphant blanc de l’urbanisme et de l’art termite du cinéma, survivra à l’autre.
(Antoine Thirion – Cinéma du Réel)