UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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Séance le lundi 27 novembre à 20h et suivie d’une discussion avec des membres de Alternatiba.

AYA

Écrit et réalisé par Simon COULIBALY GILLARD - Côte d’Ivoire/Belgique/France 2021 1h30mn VOSTF - avec Marie-Josée Degny Kokora, Patricia Egnabayou, Junior Asse, Mariam Traore...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

AYA« La mer peut bien venir, je mourrai ici. » Ainsi parle Aya, adolescente viscéralement attachée à cette île de Lahou, en Côte d’Ivoire, qui l’a vue naître. Chronique de l’effacement d’un village, progressivement dévoré par les eaux au fil du récit, Aya est une fiction qui, souvent, se jette dans le documentaire comme dans un affluent naturel. La clarté de la mise en scène, le lyrisme qui l’anime comme un roulis sourd n’en rencontrent pas moins la matière très concrète d’une vie de village, les gestes et les activités de subsistance (pêche, cueillette) qui cadencent les journées. Ainsi le film parvient-il à faire corps avec le quotidien d’une communauté, en fuyant le didactisme de l’exposé à spectacle sur les réfugiés climatiques.
Le regard du cinéaste se règle sur l’intimité de visions familiales – complicité entre Aya et sa mère, corps potelé du petit frère trimballé partout. Tout cela évoque aussi bien l’éternité d’un paradis autonome, pris dans une parfaite unité organique, que la tension qui s’exerce entre les hommes et les éléments qui les encerclent. Lors de conciliabules nocturnes sous les stroboscopes d’un bar-dancing, les habitants se divisent sur les solutions à adopter pour retarder la progression de la mer. Les uns espèrent encore pouvoir creuser des digues, les autres se sont résolus à l’exode, préconisant la traversée.
Porté par la vitalité de feu de son héroïne, Aya s’accroche au destin d’une jeunesse qui cherche son futur, quitte à devoir le déplacer ailleurs. (d’après S. Onana, Libération)