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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

Vendredi 5 Mai 2023 à 20h15

FUTURS ANTÉRIEURS #6 : CARTE BLANCHE À PIERRE BORDAGE


grand romancier français de science-fiction
Soirée organisée par Les Hypermondes, en partenariat avec la librairie du Basilic
PROJECTION suivie d’une discussion avec Pierre Bordage, Silène Edgar, autrice
et vice-présidente du Festival Les Hypermondes, et Natacha Vas-Deyres,
enseignante-chercheuse et présidente du Festival Les Hypermondes.
Achetez vos places à l’avance au cinéma, à partir du Mardi 25 Avril.

LE JOUR OÙ LA TERRE S'ARRÊTA

(The Day the earth stood still) Robert WISE - USA 1951 1h32mn VOSTF - avec Michael Rennie, Patricia Neal, Hugh Marlowe, Sam Jaffe... Scénario d’Edmund H. North, d’après la nouvelle Farewell to the Master de Harry Bates. Musique originale (chef-d’œuvre !) de Bernard Hermann.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE JOUR OÙ LA TERRE S'ARRÊTALors d’une journée d’été ordinaire, une soucoupe volante traverse les cieux américains et se pose à Washington. La population, prise de panique, ne sait comment réagir face à cet événement. Deux êtres sortent du vaisseau : Gort, un robot à l’allure redoutable, et Klaatu, un extraterrestre qui a toues les apparences d’un Terrien. Ce dernier essaie d’entrer en relation avec les hommes qui, se sentant menacés, finissent par le blesser. Emmené à l’hôpital, Klaatu rencontre des responsables politiques avec qui il tente de discuter du danger du surarmement. Se heurtant à un mur d’incompréhension, il décide alors de fuir et de transmettre son message au monde entier…
Comme de nombreux autres grands classiques de la science-fiction, le film est né du trouble provoqué par la Guerre froide, période floue et paranoïaque où le spectre d’une attaque nucléaire plane sur les consciences et où l’Autre, celui qui vient d’ailleurs malgré une apparence normale, est susceptible d’être une terrible menace. Mentionnons également la musique sublime, expérimentale et intemporelle de Bernard Herrmann qui entoure de son aura étrange et puissante l’œuvre fondatrice de Robert Wise.

« 1965. Je suis en sixième, interne au séminaire de Chavagnes-en-Paillers (c’est en Vendée), lequel n’a pas que des défauts puisqu’il dispose d’une salle de cinéma où, tous les mois, est projeté un film. Un seul m’a laissé un souvenir ébloui, impérissable : Le Jour où la Terre s’arrêta. Je dis souvent que je dois mon métier d’écrivain à la première année de fac à Nantes, avec la découverte de la science-fiction américaine de l’âge d’or et la redécouverte du plaisir de l’écriture, mais il y avait un jalon, ce film de Robert Wise, qui continue de me hanter bien que je ne l’aie vu qu’une seule fois. La preuve : je me suis toujours souvenu de la formule confiée à Helen par Klaatu pour inciter Gort, le robot, à ressusciter son maître extra-terrestre. L’occasion m’est ici offerte de rendre hommage à ce formidable réalisateur qu’a été Robert Wise, et de remercier les Hypermondes et Utopia de me permettre de renouer avec ce moment magique de mon enfance.
« J’allais oublier : l’un de mes romans s’intitule Le Jour où la Guerre s’arrêta, inutile de vous expliquer pourquoi. » (Pierre Bordage)