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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Lundi 24 JUIN 2019 à 20h30
PROJECTION suivie d'une rencontre avec le réalisateur Patrice RAYNAL et le producteur Fabrice MARACHE
Tarif unique : 4,50 euros
Prévente des places au cinéma à partir du Vendredi 14 Juin.
Patrice RAYNAL - documentaire France 2019 58mn VOSTF - Produit par l’Atelier Documentaire.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Dans l'Equateur d'aujourd'hui, la population noire issue de l'esclavage subit toujours une forte discrimination sociale. Pourtant certains membres de la communauté s'attachent à valoriser leur culture spécifique et transmettre la mémoire rebelle de leurs ancêtres qui ont toujours lutté pour la liberté.
À peine arrivé à Esmeraldas, en Équateur, Patrice Raynal se trouve submergé par le tumulte d’un carnaval. La musique et la danse, phénomènes plus équivoques qu’il n’y paraît, serviront de fil conducteur à son récit à la première personne. Car si elles apparaissent au premier abord comme la fière revendication d’un héritage africain, la reconnaissance de surface dont bénéficient ces pratiques artistiques permet finalement de mieux ignorer la situation des Afro-descendants.
La Plage d’Esmeraldas entreprend de remédier à cette invisibilisation, de participer à la contre-histoire de l’Équateur établie au fil des ans par Juan García, protagoniste central du film. Les seuls Afro-descendants représentés dans les manuels scolaires locaux sont associés à un marimba et un ballon de foot. Patrice Raynal, lui, met en lumière une série de figures ayant lutté contre l’oppression. L’assassinat en 1999 du député Jaime Hurtado, premier Noir à occuper un tel poste, vient réveiller la mémoire de combattants historiques, tels ces 23 esclaves qui, en 1553, s’emparèrent des armes de leurs maîtres pour fonder la République des Zambos. Au fil de son parcours, de villages isolés en bidonvilles péri-urbains, le cinéaste rencontre moins la continuation de la résistance que la persistance de l’oppression. La violence semble aujourd’hui plus insidieuse : elle est toujours physique, mais surtout politique, économique, géographique, environnementale.
(O. Cooper-Hadjan – Cinéma du réel)