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Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...
Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117 Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...
Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...
Harbin, au nord-est de la Chine : Xian, 15 ans, doit, le temps d’une mission de sa mère médecin en Afrique, retourner vivre chez son père. Elle l’estime aussi peu qu’elle l’a vu. Lui tient un petit studio de photo dont l’ambiance kitsch et glamour exaspère la solitaire Xian, au visage sévère. Elle est en revanche fascinée par la belle-fille du moment de son père, jeune femme coréenne libre, bravache, non sans mélancolie. Cette chronique d’un été « bleu » marque la fin de l’enfance, mais aussi l... (lire la suite)
Le voici enfin, cet Abattoir 5, qui depuis son prix du Jury à Cannes en 1972 a toujours trotté dans nos têtes avec bonheur. En effet, pas de veillée au coin du feu, pas de fleurette contée aux filles, ni de repas entre utopistes sans que revienne dans les conversations le souvenir d'un film disparu de la circulation depuis plus de vingt ans et miraculeusement ré-édité en copie neuve, rien que pour vos yeux, qui sont beaux, tu sais… Tenez, moi qui vous parle, je peux vous dire, pour l'avoir pr... (lire la suite)
Le berceau du Kamasutra abrite désormais une société extrêmement patriarcale et puritaine : Agra empoigne cette réalité indienne, à travers le prisme de la misère sexuelle masculine. Employé d’un centre d’appels, Guru vit toujours chez ses parents. Le jeune célibataire, rongé par la frustration, plonge dans une fièvre proche de la démence, entre fantasmes piteux, applications de rencontres et coups de sang hystériques. Ce film d’abord volontiers monstre et bouffon, à la manière d’un cirque de l... (lire la suite)
En Russie, un père taiseux et sa fille adolescente vivent sur les routes et dans le van qui contient toute leur vie, ainsi que le matériel d’un cinéma itinérant, dont ils tirent leur maigre subsistance. Ce premier long métrage fait montre, entre autres, d’un art certain du plan-séquence, qui s’exerce aussi bien à l’échelle des paysages que de l’intérieur d’un van exigu. Le père et la fille, sans noms, pérégrinent aux confins du pays, au sud comme au nord. La Russie n’est pas monolithique : à se... (lire la suite)
C’est un couple parfait, en Espagne, qui ne parvient plus à faire l’amour. Mila, alors qu’elle tente de l’expliquer à son conjoint, repense à son parcours sexuel, dans l’adolescence et la petite enfance. Aucun trauma définitif, aucune clé unique, mais une accumulation d’humiliations, de non-dits, de tabous, que la cinéaste-interprète filme avec une franchise sans tapage. Plutôt qu’une psychanalyse, l’archéologie d’une sexualité, que chacun peut partager : dans Creatura, la libido encombre tout l... (lire la suite)
« De l’eau jaillit le feu nous parle de la lutte contre les méga-bassines. Il suit la résistance de citoyens et citoyennes qui s’opposent depuis des années, voire des décennies, aux décideurs et aux groupes de pression qui n’ont comme seule proposition aux défis climatiques que la perpétuation de la politique du pire. À travers leur mobilisation, ce sont certaines des questions les plus cruciales de notre époque qui se dessinent. Alors que s’accélère la crise climatique, comment mieux protéger n... (lire la suite)
À la demande de sa nièce, un détective plutôt spécialisé dans les adultères se retrouve à enquêter sur la mort trouble de son frère jumeau, avec qui il avait coupé les ponts. Il rallie la demeure bling-bling du flambeur défunt, non loin de la frontière franco-espagnole, autour de laquelle gravite une faune interlope : veuve américaine revenue de tout, pilote d’hélicoptère ancien marine, vieux Hells Angels à l’accent méridional, flics crapoteux recherchant un Gitan disparu… Ce polar stylisé et pi... (lire la suite)
Depuis près d’un demi-siècle, La Maman et la putain hante le cinéma, faisant figure de totem pour les cinéphiles et les cinéastes – français mais pas seulement. Le culte qu’il génère auprès de celles et ceux qui font le cinéma aujourd’hui est international, la liste de ses fans, génération après génération, donne le tournis : elle va de Wim Wenders à Michael Haneke, de Jane Campion à Claire Denis, de Jim Jarmusch à Jacques Audiard, de John Waters à Gaspar Noé, à Noah Baumbach, à Cédric Klapisch,... (lire la suite)
Le verre d’eau, c’est celui que, petit enfant, on demande à sa mère en pleine nuit, un prétexte pour la faire venir quand on a peur du noir et qu’on ne veut pas rester seul. À tous les coups ou presque, la maman comprend à demi-mot et vous fait une place dans le lit parental, même si le père râle un peu… C’est ce très simple souvenir d’enfance qui a inspiré au libanais Carlos Chahine le titre de ce très joli film empreint de nostalgie. Le réalisateur a dû quitter précipitamment le Liban au décl... (lire la suite)
Printemps 68 à Pessac, où est né Jean Eustache. On va procéder à l’élection de la 72e Rosière. Cette coutume perpétue la volonté d’un bourgeois de la fin du 19e qui avait décidé de reprendre un usage créé par Saint Médard en 525 : il s’agissait d’un prix récompensant les qualités morales d’une jeune fille faisant honneur à la communauté de Pessac tout entière… Onze ans après sa première Rosière, Jean Eustache est revenu à Pessac pour filmer le rituel de l’élection…... (lire la suite)
Un moyen métrage, tourné dans une ferme des Cévennes, sur l’abattage du cochon, le dépeçage et les préparations culinaires.... (lire la suite)
Frédéric, le personnage principal, est un jeune Bordelais sans problèmes : service militaire bon enfant, famille bourgeoise irréprochable, petite amie parfaite. Mais voilà, il rencontre un soir Saliha, jeune Arabe volubile, petit soleil têtu qui l’a choisi dès la première seconde. Ils passent la nuit ensemble, fuguent sur une île déserte du bassin d’Arcachon. Frédéric revient finalement de sa retraite, et ne sait pas choisir entre le confort familial et la lumineuse ténacité de Saliha. … Le Cri... (lire la suite)
Huit ans après son dernier film, Michel Gondry revient avec un alter ego aux tourments burlesques. Marc, cinéaste bipolaire et parano, ne peut tolérer de voir retoqué par les producteurs son film en cours, dont les extraits entrevus peuvent en effet laisser craindre le pire. Accompagné de sa monteuse, il embarque tous les rushes chez sa tante, dans les Cévennes, pour boucler le film selon ses souhaits. Il s’évertue plutôt à en différer la finalisation, en lançant incessamment de nouveaux chanti... (lire la suite)
« Un portrait énigmatique… Une sorte de Joconde chinoise peinte par un jésuite français et visible dans le musée d’une petite ville française, Dole. Je passe beaucoup de temps en Asie et notamment en Chine. Quand j’ai vu ce tableau, le visage de cette femme est resté dans ma mémoire et la position de ce jésuite français m’a intrigué. Comment pouvait se passer une vie de peintre, une séance de pose à Pékin au xviiie siècle ? » Charles De Meaux Chine, milieu du xviiie siècle. La Cité Interdite ... (lire la suite)
LE JARDIN DES DÉLICES DE JÉRÔME BOSCH Jean Eustache Faux documentaire France 1979 30 mn couleur Jean Eustache reconstitue une soirée entre amis, au cours de laquelle le psychanalyste Jean-Noël Picq (celui d’Une sale histoire), se livre à un commentaire très personnel du Jardin des délices de Jérôme Bosch. Par un inventaire méthodique, il décrit les scènes en apparence les plus extravagantes dans les termes les plus simples. LES PHOTOS D’ALIX Jean Eustache Faux documentaire France 1980 ... (lire la suite)
DU CÔTÉ DE ROBINSON Jean Eustache France 1963 42mn Noir & blanc avec Dominique Jayr, Jean Eustache, Aristide, Daniel Bart... Un dimanche à Paris. Deux copains ontrendez-vous dans un bar. Ils s’en- nuient et décident de changer de quar- tier pour trouver une fille. Ils en suivent une qu’ils abordent, elle doit retrouver une amie dans un dancing, ils l’accom- pagnent. La copine n’est pas là... Tourné en décors naturels avec une caméra légère, c’est le premier film connu de Jean Eustache, int... (lire la suite)
Kôji Fukada, l’un des plus brillants parmi la jeune génération des cinéastes japonais (Harmonium, L’Infirmière, Le Soupir des vagues…), est ici à son summum. Il nous donne un mélodrame familial qui impressionne par sa puissance formelle et narrative. Sans se lasser, sans nous lasser, Fukada explore toujours plus intensément ces liens qui nous unissent, se font, se défont, sorte de thématique obsessionnelle chez ce grand explorateur des bifurcations intimes, du dérobement des certitudes. Le titre... (lire la suite)
« Je connais Christine Mengus et Nohra Boukara depuis plusieurs années maintenant. Elles sont associées dans un cabinet d’avocats spécialisé en droit des étrangers à Strasbourg. Combattantes dans l’âme, elles se préparent aux affrontements judiciaires depuis leur bureau, véritable théâtre des opérations. Dans leur quotidien, il faut agir vite. D’une erreur de saisine du Tribunal Administratif aux opérations « commando » pour empêcher in extremis l’expulsion d’un ressortissant étranger, chaque do... (lire la suite)
Couturière à Douala, Pierrette s’occupe seule de ses fils et de sa mère. Habituée à devoir faire au jour le jour, elle doit néanmoins encaisser coup sur coup un vol à la tire et une inondation qui envahit sa maison comme son atelier. Comme toujours, Pierrette coud les tissus, peut-être aussi les plans, et sa vie en tout cas, tandis que ses clientes lui parlent de leurs soucis. Fiction nourrie d’une matière largement documentaire, Mambar Pierrette est d’une rectitude admirable, sans pathos, à l’... (lire la suite)
Daniel, 13 ans, vit dans un village du Midi en compagnie de sa grand-mère. Une vie tranquille entre une maison vieillotte et l’école, entre les copains et une petite camarade, entre les jeux et le rêve. Mais sa mère le reprend et l’emmène à Narbonne dans un deux-pièces qu’elle partage avec son compagnon, José Ramos. C’est une rupture dans la vie de François. Il dort sur un matelas, par terre, voit peu sa mère et travaille comme apprenti dans l’atelier de réparations de bicyclettes du frère de Jo... (lire la suite)
La grand-mère de Jean Eustache fait le récit des épisodes marquants de sa vie à son petit-fils, qui la filme sur la durée, sans l’interrompre. La vieille dame est filmée en continu grâce à deux caméras dont l’une prend le relais de l’autre en fin de magasin de pellicule. Le film a d’abord été diffusé à la télévision sous le titre Odette Robert, le nom de la grand-mère d’Eustache.... (lire la suite)
La dislocation mentale, sociale et politique des États-Unis, filmée comme un jeu de marelle ou une variation d’Alice au pays des merveilles. La lycéenne Lillian fugue durant un voyage scolaire et, au fil de ses rencontres, traverse tout le prisme des radicalités et délires contemporains, des suprémacistes aux islamistes, en passant par des néo-punks ou des avant-gardistes woke. À chaque escale, des bulles où l’on parle beaucoup et tout seul, dans une parfaite ignorance des mondes voisins. Un réc... (lire la suite)
Une éducation sentimentale en forme d’herbier : plusieurs voix off se relaient pour accompagner le parcours d’un jeune homme venu étudier dans un centre de formation de jardiniers. Jamais les personnages ne parleront pour eux-mêmes, mais ils ne sont néanmoins pas punaisés comme des papillons de collection : ils débordent de désirs. Chasseurs, pépiniériste, apiculteur… La campagne redevient une zone hautement érogène, la botanique et la sexualité fleurissent de concert dans le nouveau film d’un g... (lire la suite)
Version fiction Dans un salon, un homme raconte à trois femmes comment il devint voyeur dans un café qu’il fréquentait et pourquoi il y prit goût pendant un temps. Il explique comment, grâce à la combine d’un ami pervers et spécialiste, il a pu observer à loisir et incognito les femmes dans les toilettes de l’établissement… Suit alors une discussion sur la sexualité, la libération et les tabous. Version documentaire La même histoire que celle narrée par Michael Lonsdale dans la version fic... (lire la suite)
Grand bonheur que l’arrivée sur les écrans du nouveau film de Bruno Podalydès, notre meilleur auteur-réalisateur de comédie, digne héritier – mais avec son univers et son ton bien à lui – de Jacques Tati mais aussi d’Alain Resnais dernière période. On pense de fait – et pas seulement à cause de la présence au générique de Sabine Azema et Agnès Jaoui – au regretté réalisateur d’On connaît la chanson à la vision de Wahou !, comédie douce-amère, très finement écrite et mise en scène, sur les menus ... (lire la suite)
C’est autant l’histoire d’un mouvement artistique que celle de la quête identitaire d’un bout de France de l’Océan Indien. L’histoire d’un combat pacifique mené par Ziskakan, collectif de musiciens, d’intellectuels et de militants démarré dans les années 70 sur l’île de La Réunion. À cette époque, la langue créole et ses avatars culturels sont absents de l’espace public et dévalorisés par le pouvoir politique. Pour contourner la censure, les concerts clandestins et les fanzines distribués sous l... (lire la suite)