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30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Stop Bolloré ! L'appel du collectif
Le collectif Stop Bolloré a vu le jour en décembre 2021 et rassemble des membres et des organisations de la société civile qui s’inquiètent de la concentration des médias et de l’édition en France et des dangers que cela représente pour la démocratie. Le projet du collectif, qui est poli...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°101 au n°117
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°101 au n°117   Samedi 17 avril Hier, fin N° 101. Juliette Binoche, 30 ans plus tard, et magnifique, dans un autre de ses plus beaux rôles. La musique, c’est le célébrissime Canon en ré majeur de Johann Pa...

Quiz des "trente dernières secondes" du n°51 au n°100
Ici sont archivées les publications du quiz des “trente dernières secondes” du n°51 au N°100 //////////////////////////////////////// Vendredi 26 février  Hier, fin N° 51. Saisissante. Tout comme l’est la séquence d’ouverture du film, qui montre la jungle s’enflammer sous les bombes a...

DANIEL DARC, PIECES OF MY LIFE

Marc DUFAUD et Thierry VILLENEUVE - documentaire France 2019 1h41mn - Festival Musical Écran 2019 : Prix du public.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

DANIEL DARC, PIECES OF MY LIFEDaniel Darc a été pendant 8 ans le chanteur de Taxi-Girl, groupe phare des années 80, à la destinée paradoxale puisqu’il voyagea de la lumière à l’ombre avec une série de hits et une musique en apparence « mainstream », mais une image de plus en plus dure. L’overdose fatale du batteur, l’acharnement de Daniel à affirmer son identité punk en se tranchant les veines sur scène, ne racontaient pas une autre histoire mais révélaient la part radicale d’une génération et d’une époque.
C’est bien la même ambiguïté qui accompagnera les premiers opus de sa carrière solo. Son attitude, son mode de vie extrémiste, « autodestructeur », suscitant dès lors toutes sortes de légendes urbaines, l’exileront du monde de la musique. Bref, Daniel Darc fait peur…
Les années 90 passent et sa trace se perd malgré un album flottant comme une balise au milieu du naufrage. Il faut attendre 2004, sa rencontre avec Frédéric Lo et leur miraculeux Crèvecœur, pour que Darc rencontre à nouveau le succès. Il fait alors figure de survivant et sa trajectoire parle au nouveau millénaire. Trois autres albums suivront, entérinant sa place à part dans le paysage musical et culturel français. Jusqu’à ce 28 février 2013…

« Ceci n'est pas un documentaire musical, qui retracerait la carrière, “avec ses hauts et ses bas”, de Daniel Darc, sombre héros du rock français disparu en 2013. Ni même un film-hommage, vétilleux sinon un panégyrique. Non, ceci est un film-collage, parfaitement raccord avec son personnage chaotique…
« Daniel Darc, Pieces of my life (titre inspiré d'un morceau d'Elvis Presley) se présente en effet comme une combinaison flâneuse, impressionniste, d'archives inédites dudit chanteur et subtil songwriter. Une forme pertinente, pour au moins deux raisons. D'une part, cette évocation poétique épouse au plus près les tours et détours de la pensée mobile de Darc. Vif dandy qui sait être tendre et poseur, mélancolique et rieur, impudique et érudit. D'autre part, elle trouve le bon tempo – assez proche du free-jazz, qu'il aimait – pour accompagner ses déambulations (inlassables) à travers Paris, sa ville-monde.
« Ultime atout : cette forme vibrante permet à ce film pointu de rayonner au-delà du seul petit cercle de connaisseurs. De fait, ces images ne nous racontent pas seulement la force singulière d'un artiste derrière son insondable fragilité (elles ont été tournées pour l'essentiel pendant la traversée du désert). Elles nous disent en creux, aussi, une amitié : celle qui a uni pendant près de 25 ans Marc Dufaud, l'un des deux co-réalisateurs, à son poète-arpenteur préféré… qu'il n'a cessé de filmer. Faire revivre ces séquences, c'est réanimer leur lien, forcément. Donc vaincre la mort… d'une certaine façon. Une aspiration des plus universelles. Nul hasard si ce documentaire n'est jalonné que de peu de témoins (exceptés le guitariste Georges Betzounis et le compositeur-arrangeur-producteur Frédéric Lo) : l'ombre du deuil – différé, impossible – plane au-dessus de lui, beau puzzle intime. » (A. Allard, Positif)