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DELLAMORTE DELLAMORE

Michele SOAVI
Italie-France-Allemagne 1993 1h49mn VF
avec Rupert Everett, François Hadji-Lazaro, Anna Falchi, Mickey Knox... D’après Dylan Dog, personnage créé par Tiziano Sclavi sur le modèle de Rupert Everett (!).

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

DELLAMORTE DELLAMOREFrancesco Dellamorte, mélancolique gardien de cimetière, a du pain sur la planche : depuis quelques temps, les morts enterrés dans son cimetière reviennent à la vie, et cette mystérieuse épidémie se propage de tombe en tombe. Aussi, chaque nuit, flanqué de son fidèle assistant Gnaghi, le gardien entreprend d’éliminer les morts-vivants en les tuant une seconde fois d’une balle dans la tête. Cette routine rassurante est bouleversée par l’arrivée d’une jeune veuve éplorée qui vient de mettre en terre son mari. Dellamorte en tombe passionnément amoureux… Prenez un réalisateur italien tentant d’émerger de l’ombre de patrons aussi écrasants que Dario Argento ou Terry Gilliam (Michele Soavi), un auteur latino-gothique recyclant les arguments de ses romans dans des bédés (fumetti) à succès (Tiziano Sclavi), un acteur so-british autrefois populaire mais qui enchaîne bide sur bide (Rupert Everett), un leader français de punk-guinguette en quête de cinéma (François Hadji-Lazaro), une sculpturale top-modèle finno-italienne dont on tente de lancer la carrière cinématographique (Anna Falchi). Ajoutez à cela un moment où, pour le dire pudiquement, à la croisée des années 90, le cinéma de genre italien commence à perdre pied (le dernier film visible de Dario Argento date de 1996) - vous aurez une idée assez précise des auspices improbables sous lesquels a pris corps cette peu banale ressucée new-wave des Chants de Maldoror post-Romero, à la rescousse desquels sont convoquées les mannes de Bunuel, Hitchcock, Bava, Fulci, Magritte, Lautréamont, Baudelaire et Edgar Poe…

Mitonné en sept semaines d’un tournage durant lequel, de son propre aveu, le réalisateur « ne savait pas trop quelle direction le film prenait » (il n’en avait semble-t-il toujours aucune idée au moment de faire le montage définitif), la réussite finale tient du miracle. Malgré des handicaps qui auraient dû le condamner à la plus pathétique zèderie – et même s’il tient son rang dans la catégorie des mythiques « raretés, nanars et autres Ovnis cinématographiques » en avance, en retard ou en décalage sur leur temps, Dellamorte Dellamore est une véritable œuvre d’art de tous les instants. Des éclairages aux mises en scènes particulièrement travaillées (Anna Falchi ou Rupert Everett affublés d’ailes d’ange…), le film de Michele Soavi sort du contexte du cinéma horrifique pour entrer dans celui d’un merveilleux spectacle macabro-poétique, non dénué d’un grosse dose d’humour. A Gerardmer, personne ne s’y est trompé, d’ailleurs, puisque le film y fut couronné du prix du Jury en 1995. » (Devildead.com)