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SÉANCE OBLIK mercredi 21 février à 20h
présentée par Emmanuel Le Gagne.

Au programme un quizz, le film et puis après la séance un apérOblik au Tarbrew juste en face du cinéma. L’occasion de parler cinéma et de lever le coude en bonne compagnie !

L’ENFER DES ARMES

(Dangerous encounters : first kind / Don’t play with fire) Tsui HARK - Hong Kong 1980 1h32mn VOSTF - avec Lo Lieh, Lin Chen-chi, Paul Che... Scénario de Tsui Hark et Szeto Cheuk-hon. Copie restaurée 2K.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

L’ENFER  DES ARMESSi l’expression de « film culte » n’est plus qu’une étiquette galvaudée, ce n’est assurément pas le cas pour L’Enfer des armes de Tsui Hark. Inédit en salles en France, cette projection unique sur grand écran est un Graal absolu ! Œuvre phare et maudite de la nouvelle vague hong-kongaise, elle ouvre une des cinématographies les plus dingues au monde jusqu’à la rétrocession de l’ancienne colonie à la Chine en 1997. Action (Kirk Wong, Ringo Lam), polar (John Woo, Johnnie To) ou films d’auteurs (Wong Kar-wai, Ann Hui), le cinéma de Hong Kong a affolé la planète durant trois décennies. Le cinéaste Tsui Hark pourrait incarner à lui seul ce bouillonnement créatif.

« À l’origine du projet, un fait divers : à la fin des années 70, des fils de bonne famille, sans motivation précise, commettent une série d’attentats dans les cinémas de Hong Kong. L’Enfer des armes est clairement envisagé comme une bombe jetée à la face de la population hong-kongaise que Tsui Hark qualifie sans détour d’apathique. La loi du capitalisme sauvage érigé en système au mépris de l’éducation a engendré une jeunesse perdue entre la Chine et l’Angleterre, dans un no man’s land. Tsui Hark n’a pas encore trente ans, mais il est révolté par la corruption et le mépris de l’administration britannique pour les habitants de la colonie. Une révolte qui représente la carburant essentiel de L’Enfer des armes.
« La plaisanterie n’est pas du goût de la censure locale qui interdit la diffusion du film, obligeant le cinéaste à en retourner une large partie en un temps record. Ses héros, trois étudiants timorés, une jeune rebelle aux pulsions terroristes incontrôlables et un brave flic dépassé par les événements, sont emportés dans une spirale destructrice. Si les trois jeunes anarchistes disparaissent du centre du récit au profit du personnage plus ambigu de la jeune femme, le brûlot initial n’est nullement atténué, même si le propos sociologique est désormais masqué derrière un récit de trafic d’armes international.
« L’Enfer des armes, c’est un peu La Fureur de vivre post-déferlante punk. Le film entretient également, et c’est logique, nombre de points communs avec Orange mécanique, dont il est une sorte de relecture malade. »

Un texte issu du magazine du label HK Vidéo de Christophe Gans, dont l’équipe a tant fait pour la réhabilitation du film. Précision pour les connaisseurs : cette copie restaurée d’après le négatif original reprend le montage cinéma et non pas le montage director’s cut édité par HK Vidéo (conservez bien votre DVD !). Les éléments qui y figuraient sont définitivement perdus en dehors d’une source VHS impossible à restaurer.
Merci enfin à Spectrum films pour cette séance exceptionnelle. Distributeur qui a repris le flambeau pour proposer des versions restaurées de nombreux films de patrimoine de Hong Kong. Toujours à revoir, à découvrir, à transmettre…