Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison. Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...
La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...
UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...
Augmentation en vue…
Voilà, c’est maintenant, on ne peut plus reculer. Tout augmente, Utopia doit s’y résoudre aussi. Plus de cinq ans (octobre 2017, la fois d’avant c’était mai 2013) que nos tarifs sont inchangés. Malgré l’inflation, la crise des subprimes, les sécheresses, les inondations, le mildiou, la dispari...
Le 12 mars à 11h, le 13 mars à 20h15 et le 14 mars à 18h10, puis tous les dimanches
Écrit et réalisé par Todd FIELD - USA 2022 2h38 VOSTF - avec Cate Blanchett, Nina Hoss, Noémie Merlant, Mila Bogojevic, Sophie Kauer, Mark Strong... Festival de Venise 2022 : Prix de la Meilleure actrice pour Cate Blanchett.
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« Le scénario a été écrit pour une seule artiste : Cate Blanchett. Si elle avait refusé, le film n’aurait jamais vu le jour. Les spectateurs de cinéma, cinéphiles et autres, ne s’en étonneront pas. Après tout, elle est maîtresse absolue dans son domaine. Sa virtuosité et la vraisemblance de son interprétation, qui dépassent toutes communes mesures, nous ont stupéfiés tout au long du tournage. Elle nous tire tous vers le haut. Il est difficile de rendre justice à l’impact qu’une collaboration avec une artiste de sa carrure peut avoir sur un film. Celui-ci est, de tous points de vue, son film. » Todd Field
Ces mots du réalisateur de Tár disent bien tout ce que le film doit à la performance de Cate Blanchett, exceptionnelle en cheffe d’orchestre passionnée, perfectionniste, monomaniaque, excessive au point d’en devenir dangereuse, toxique pour son entourage – et accessoirement pour elle.
Le film s’ouvre sur une interview de Lydia Tár par un journaliste du New Yorker, lors du festival organisé chaque année par le magazine phare. On apprend ainsi qu’elle est sortie major de sa promotion de Harvard, qu’elle a décroché ensuite un Master de piano à la Curtis Institute, puis un Doctorat en musicologie à l’université de Vienne, se spécialisant dans la musique d’un peuple indigène du Pérou, avec lequel elle a vécu cinq années durant ! Un parcours atypique qui l’a tout droit amenée à devenir cheffe d’orchestre, à conduire en tant que telle les cinq plus prestigieux orchestres symphoniques des États-Unis – ceux de New York, Boston, Chicago, Philadelphie et Cleveland – tout en continuant à composer. Elle a parallèlement remporté quatre récompenses majeures de la profession… Enfin, achèvement suprême, après avoir été ponctuellement invitée à diriger l’orchestre symphonique de Berlin, l’un des plus fameux du monde, Lydia Tár en a pris la direction, poste qu’elle occupe depuis sept ans. Bref, c’est une star incontestée du monde musical.
Une star qui s’engage pour la promotion des femmes qui désirent embrasser la carrière encore très majoritairement masculine de la direction d’orchestre : avec l’aide d’un ami banquier d’affaires et mélomane amateur, elle a créé une fondation qui a pour mission de favoriser la carrière de jeunes cheffes d’orchestre. Elle coche, comme on dit, toutes les cases de la réussite, tempérant une ambition féroce autant que légitime par sa volonté affichée d’en faire profiter ses actuelles et futures consœurs : c’est ainsi qu’elle sert de mentor à Francesca Lentini (Noémie Merlant), son assistante, qui nourrit des espoirs de devenir cheffe à son tour…
Quand elle n’est pas sur l’estrade, Lydia Tár partage sa vie avec Sharon Goodnow (Nina Hoss), premier violon de l’orchestre de Berlin, et leur fille adoptive Petra (Mila Bogojevic), originaire de Syrie, dans un immense appartement moderne. La cheffe est proche de son mentor et prédécesseur Andris Davis (Julian Glover), qui la conseille et la guide dans les méandres qui entourent son poste.
Alors que l’orchestre se prépare à un enregistrement en direct, pour la célèbre Deutsche Grammophon, de la 5e symphonie de Gustav Mahler, nouvelle étape dans l’ascension de Lydia, des fêlures commencent à apparaître, des signes avant-coureurs de complications se manifestent, le bel édifice de la carrière imparable de la cheffe Tár se fissure… L’orchestre (un corps démocratique composé de musiciens qui élisent leur cheffe ou chef) commence à l’appréhender différemment, les rapports de pouvoir évoluent et se tendent…