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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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THE WASTELAND

Écrit et réalisé par Ahmad BAHRAMI - Iran 2021 1h42 VOSTF - avec Ali Bagheri, Farrokh Nemati, Mahdieh Nassaj, Touraj Alvand...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE WASTELANDLa traduction littérale du titre est « la terre en friche » mais le réalisateur préfère « la plaine silencieuse ». Une formulation plus poétique qui selon lui condense plus justement ses intentions. À la vision du film, on ne peut que lui donner raison. The Wasteland décrit un système où la parole reste enfouie, cachée, totalement conditionnée par la servitude des hommes, des femmes (et des enfants) qui vivent et travaillent dans cette usine de briques, quelque part dans le désert iranien. Ils sont Iraniens, Kurdes, Turcs et la vie ne leur offre pas d’autre alternative que ce décor sépulcral. Un mois, un an, et pour certains une vie entière…

À la tête de cette briqueterie, un directeur taiseux organise méthodiquement l’exploitation de ses ouvriers, aidé par Lotfollah, son loyal contremaître, son homme à tout faire, qui lui sert d’intermédiaire avec les travailleurs. Lui est né et a grandi sur place, il n’a jamais quitté ces lieux. Secrètement, il aime une femme, la belle Sarvar. Tous les jours, il lui exprime son affection par de petites attentions. Mais Sarvar cache un secret qui lui interdit de se rapprocher de Lotfollah.
Pour les ouvriers de l’usine, les jours se suivent et se ressemblent. Sous un soleil de plomb, ils entretiennent ces fours à briques d’un autre temps. Et puis un matin, le patron les réunit. L’usine n’est plus rentable, elle va devoir fermer. Pour Lotfollah, cette terre (cuite) est son monde. Il n’en a jamais connu d’autre…

« Dès le début, en pensant à mon scénario, à la mise en scène, un mot me revenait tout le temps en tête : le cercle. Il fallait que chaque dialogue, chaque mouvement revienne à son point de départ… La vie des personnages est une vie répétitive. Alors la forme devait suivre ce contenu. » Dans un noir et blanc magnifique, Ahmad Bahrami signe avec The Wasteland une métaphore poignante de la condition ouvrière iranienne d’aujourd’hui.