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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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DÉMÉNAGEMENT

Shinji SŌMAI - Japon 1993 2h04 VOSTF - avec Tomoko Tabata, Kiichi Nakai, Junko Sakurada... Scénario de Satoshi Okonogi et Satoko Okudera, d’après un roman de Hiko Tanaka.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

DÉMÉNAGEMENTC’est Renko, une fillette d’une douzaine d’années, qui est au centre du film et qui en donne le rythme. On comprend dès la première scène que ses parents se séparent, son père va déménager et Renko, qui ne supporte pas le délitement de son foyer, tente de tenir la barre. Mais que peut une jeune fille face à la décision des adultes et au cours d’un monde qu’elle ne comprend pas encore ?

Car Renko a beau parler comme une grande et avoir un caractère bien trempé, elle n’est en fait rien d’autre qu’une fille de son âge. C’est bien une petite fille qui, lorsqu’elle aide son père à déménager, s’amuse à imaginer que l’armoire du nouvel appartement peut secrètement mener au placard de sa chambre. C’est bien une petite fille aussi qui constate avec tristesse, lorsqu’on l’emmène au restaurant parce que rien n’est prêt pour le repas, à quel point sa mère s’estimait piégée dans son rôle de femme au sein de son mariage. Et au fond, ce que Renko a, c’est ce qu’ont tant d’enfants de son âge : une force vitale qui illumine le regard et la conviction qu’il ne faut jamais rester passif devant l’injustice. Cette énergie puisée dans le cœur de Renko est le véritable moteur du film. Dépassée par ses propres sentiments, Renko franchit les interdits, subtilise le contrat de divorce de sa mère, explose de colère à l’école, fugue pour retrouver son père sur son lieu de travail, etc. Jusqu’à ce qu’elle finisse par concentrer tous ses efforts sur ce qui devient son seul et unique souhait : se rendre avec ses deux parents dans l’ouest du pays pour observer les feux d’artifices tirés sur le lac Biwa…

C’est en acceptant son état d’enfance que Renko traversera les épreuves, jusqu’à un final époustouflant, petit bijou de mise en scène et d’onirisme, acmé d’un film plein de poésie et de délicatesse…