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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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THE STRONG MAN

(L’ATHLÈTE INCOMPLET) Frank CAPRA - USA 1926 1h15mn - avec Harry Langdon, Priscilla Bonner, Gertrude Astor, William V. Mong... Scénario de Hal Conklin, Robert Eddy et Arthur Ripley.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

THE STRONG MAN1926 : Frank Capra, ancien « gagman » chez Mack Sennett, et Harry Langdon, révélé chez ce même Mack Sennett dans des films courts dont Capra écrivait les gags, présentent successivement Tramp, Tramp, Tramp et The Strong man, leurs deux premiers longs métrages. Dans le premier, Capra n’est encore que co-scénariste… Avec The Strong man, il dirige seul son premier grand film. Il a 29 ans, Langdon 42. Hollywood est à son zénith, Langdon n’a que de très brèves années de gloire à flamber avant l’avènement du parlant, l’avenir et la gloire du futur metteur en scène de La Vie est belle et de Mr Smith au sénat sont devant lui.
Harry Langdon, deuxième classe belge, mène sa guerre solitaire dans le no man’s land. Il essaie de repousser son énorme adversaire à l’aide d’une mitraillette maniée nonchalamment comme un jouet ; il le met en déroute avec un vrai joujou, son lance-pierres, vite transformé en lance-biscuits ou lance-oignons… Le conflit terminé, Langdon, ce poupon géant comme l’appelle Capra, débarque aux États-Unis avec son ancien rival du no man’s land, le « grand » Zandow, l’homme-canon. Ils doivent passer par Ellis-Island, l’île sinistre où les miséreux de la vieille Europe attendent, parqués, l’autorisation de tenter leur chance. Aucune récrimination, l’avenir leur appartient. Harry connaît ses premiers déboires avec une virago blonde qui fait semblant de le séduire pour récupérer un magot. Départ vers la petite ville où Harry découvrira sa marraine de guerre, Mary Brown, aveugle, et remplacera au pied levé son patron Zandow devant une foule d’ivrognes…

Frank Capra affronte tout à trac les conventions alors de mise à Hollywood, recueille l’héritage non seulement de Sennett, mais de Chaplin, du western. De Langdon le pataud surgit l’image du Pierrot lunaire, l’être irrationnel terrorisé par les femmes, méchant aux méchants, l’individualiste-né, déjà le parfait Américain des futurs classiques de Capra… (L. Marcorelles, Le Monde)