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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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En clôture de la semaine Histoires de l’art de l’ESAA, séance unique vendredi 1er décembre à 14h suivie d’une rencontre avec Sylvie Nayral, professeure d’histoire de l’art à l’ESAA et réalisatrice, et Morgan Labar, historien d’art et directeur de l’ESAA.

NATIONAL GALLERY

Frederick WISEMAN - France/USA 2014 2h54 VOSTF -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

NATIONAL GALLERYNational Gallery nous offre une plongée sublime et abyssale dans l’activité foisonnante et les coulisses du plus grand musée d’art ancien londonien et nous rappelle au besoin que l’art c’est la vie, et peut-être une petite porte vers le sacré, ou du moins l’intangible. Aux commandes de ce passionnant film-fleuve, notre documentariste fétiche Frederick Wiseman, 84 ans mais toujours bon pied bon œil, qui traîne depuis bientôt 50 ans sa dégaine de lutin et sa caméra clairvoyante au cœur des grandes institutions représentatives de notre société contemporaine.
Comme souvent dans ses autres films, Wiseman tente de répondre à toutes les questions que l’on peut se poser à propos de ce gigantesque musée situé au cœur de Londres, où sont rassemblés un nombre impressionnant de chefs-d’œuvre de l’art du xiiie au xxe siècle, des primitifs italiens ou flamands jusqu’à Picasso. Et comme toujours, c’est une règle d’or chez lui, Wiseman ne recourt à aucun commentaire, nous plaçant juste dans le rôle de la petite souris qui se glisse partout. On suit les visites guidées pour différents publics : touristes, amateurs d’arts plus avertis, mais aussi adolescents à qui une guide raconte par exemple, avec une intelligence lumineuse, le lien entre les profits de la traite négrière et l’histoire de la peinture. On découvre les travaux de restauration qui posent bien des choix cornéliens. On assiste à des des réunions de direction, notamment à celle, drôle et éclairante, qui voit une responsable du marketing, soucieuse d’ouvrir le musée à un public de plus en plus nombreux, essayer de convaincre le directeur de l’institution, plus que circonspect, d’accueillir l’arrivée du marathon de Londres ! Est ainsi posée la question de plus en plus prégnante de la marchandisation de l’art et des musées…
On sort de ces trois heures de projection, de ce court métrage qui nous paraît presque frustrant quand on sait que le maître a filmé 170 heures et en a donc éliminé 167 pour le montage final, avec l’envie irrépressible de passer une journée dans un de ces musées fabuleux qui gardent en leur cœur toute une partie de notre histoire.