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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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BELLISSIMA

Luchino VISCONTI - Italie 1951 1h55 VOSTF - avec Anna Magnani, Walter Chiari, Tina Apicella, Gastone Renzelli... Scénario de Suso Cecchi d’Amico, Francesco Rosi et Luchino Visconti, sur une idée de Cesare Zavattini.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

BELLISSIMAC’est l’effervescence à Cinecittà, les grands studios de cinéma de Rome : le grand metteur en scène Alessandro Blasetti organise un concours qui désignera « la più bella bambina di Roma ». Et la gagnante aura un rôle dans son prochain film. Toutes les mères de la ville traînent leurs fillettes au studio. Parmi elles, Maddalena Cecconi, une femme du peuple, bien décidée à connaître son heure de gloire à travers sa petite Maria qui, elle, est beaucoup moins enthousiaste et ne veut surtout pas se ridiculiser devant tant de monde… Mais Maddalena n’en démord pas, prête à tout pour que sa fille soit choisie…
« Bellissima demeure un film à part dans l’œuvre de Visconti. C’est l’unique fois que le cinéaste italien ne s’inspire pas de la littérature, de la musique ou du théâtre. Avec ce film en apparence simple et improvisé, Visconti entend ainsi se confronter directement avec les principes du néo-réalisme, pour mieux en démontrer les limites.
« Bellissima n’est pas non plus, malgré les apparences, une satire ironique des milieux du cinéma. La dénonciation de Visconti est bien plus profonde. Elle vise tous les systèmes d’exploitation du peuple, spolié de ses rêves et trahi par une société capitaliste qui vénère un nouveau veau d’or, celui du spectacle, de l’illusion et de la célébrité.
« Bellissima raconte l’humiliation d’une mère et de sa fille, abusées par des individus sans scrupules, puis la reconquête de leur dignité. Visconti met en scène le drame d’un enfant exposé à la cruauté des adultes, et d’une mère d’abord aveuglée par les mirages de Cinecittà et sa faune de parasites. Mais le vrai sujet du film, avait coutume de dire Visconti, c’est la Magnani. L’actrice italienne, volcanique et passionnée, est devenue l’incarnation à l’écran du prolétariat des faubourgs italiens, une louve romaine. Elle renverse tout sur son passage, et envahit le film de ses paroles et de ses gestes, tantôt désordonnés, tantôt redoutables. Monstre d’amour et de colère, Anna Magnani rencontre l’art de scénographe de Visconti, et le résultat est génial. » (Olivier Père, arte.tv)