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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
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Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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Avant première le jeudi 18 avril à 18h30, le film sera présenté par la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette.

CHIEN BLANC

Écrit et réalisé par Anaïs BARBEAU-LAVALETTE - Canada (Québec) 2024 1h36 - avec Denis Ménochet, Kacey Rohl, K.C. Collins, Jhaleil Swaby... D’après le roman de Romain Gary.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

CHIEN BLANCÉtats-Unis, 1968. Au moment où le pays explose sous les tensions raciales après l’assassinat de Martin Luther King, l’écrivain Romain Gary et l’actrice Jean Seberg découvrent que le chien égaré qu’ils ont recueilli a en fait été dressé pour attaquer spécifiquement les personnes de race noire.
États-Unis, 2020. Lorsqu’une manifestation a lieu devant la Maison Blanche en réaction au meurtre de George Floyd, Donald Trump menace d’utiliser des chiens pour repousser les protestataires… Tout un symbole !
Ces chiens qui traversent l’histoire américaine, ce sont les canidés dressés, à l’époque de la ségrégation, pour pourchasser les esclaves en fuite. Une tradition qui a perduré à tout le moins jusqu’à la naissance du mouvement pour les droits civiques, où des chiens étaient spécialement entraînés pour s’attaquer aux personnes noires pendant les manifestations.
Le chien, monstrueux et innocent, cristallise deux points de vue qui se rencontrent. Si Jean Seberg s’implique concrètement dans les milieux militants pour lutter aux côtés des Afro-Américains, Romain Gary, lui, s’interroge sur la nature du racisme à travers le comportement de ce chien. Refusant de le faire euthanasier, il insiste pour tenter de re-dresser l’animal, comme un dernier espoir de réhabilitation possible, un remède à la haine.

Cette histoire de rédemption d’un chien xénophobe remonte à une idée que le cinéaste américain Samuel Fuller avait mise en scène en 1959 dans un moyen métrage intitulé Dog Face. On y suivait un groupe de fantassins lancé aux trousses d’un chien dressé par les nazis pour débusquer les alliés dans le désert d’Afrique du Nord. Gary s’était ensuite servi de cette histoire comme point de départ à un roman, que Fuller adapta lui-même très librement pour son film White dog (1982). Quarante ans plus tard, Anaïs Barbeau-Lavalette propose un film d’une belle puissance évocatrice, ponctué de nombreuses scènes d’archives, reliant ainsi l’époque du Black Power avec celle du Black Lives Matter.