SÉANCES BÉBÉS
Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...
30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...
À LA VIE À LA MORT
Quelle joie de se retrouver sous les étoiles hier à Berat, en Haute-Garonne!Expo, rencontre et ciné avec Nevada. Quel bonheur.Déjà 200 personnes pour les prémisses d’un nouveau lieu vivant et pluridisciplinaire co animé par les habitants. Ce sont les premières festivités de l’été d’Utopia et du ...
Également au programme - ASCENSEUR POUR L'ÉCHAFAUD - LE SOUFFLE AU COEUR - LE VOLEUR - LES AMANTS - VIVA MARIA !
Louis MALLE - France 1963 1h49mn - avec Maurice Ronet, Bernard Noël, Léna Skerla, Jeanne Moreau, Alexandra Stewart, Yvonne Clech... Scénario Louis Malle, d’après le roman éponyme de Drieu la Rochelle.
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Ravagé par l’alcool et le désespoir, Alain Leroy (Maurice Ronet) vient de suivre une cure de désintoxication dans une clinique de Versailles. Envahi par un irrésistible dégoût de la vie, il rompt l’un après l’autre les derniers liens qui le retenaient. Il abandonne la jolie Lydia (Léna Skerla) qui voulait le sauver, il résiste à son médecin qui tentait de le réconcilier avec sa femme, il rencontre par hasard un ami d’autrefois (Bernard Noël), embourgeoisé et insupportable. Grâce à Jeanne (Jeanne Moreau), il retrouve d’autres vieux complices, mais ils ont sombré dans la drogue. Au cours d’une soirée, la rencontre de Solange (Alexandra Stewart) sera son ultime chance qu’il laisse pourtant passer. Quoi qu’il arrive, Alain Leroy a décidé de se suicider le 23 juillet.
Louis Malle aimait dire que Le Feu follet était le premier film dont il était entièrement satisfait. Louis Malle fait déambuler son personnage solitaire dans une ville devenue fantomatique, et l’enferme dans ses réflexions. Solitude, marche nocturne, introspection, ce sont là des thèmes chers au cinéaste. Musique de Satie, intensité des plans resserrés sur des mains ou des visages, beauté d’un noir et blanc à la Bresson… Et puis, il y a Maurice Ronet incarnant physiquement le désespoir de vivre, une existence à la dérive. Ce personnage à la Fitzgerald constitue le rôle de sa vie pour l’acteur, qui, quasiment envoûté, ne jouera la plupart du temps par la suite que des rôles sombres et tourmentés.