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Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison.  Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...

La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

Augmentation en vue…
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LES RENCONTRES DU SUD

Également au programme

En collaboration avec Les Rencontres du Sud.
Avant-première le mercredi 16 mars à 20h15 suivie d’une rencontre avec les réalisateurs Thierry Demaizière et Alban Teurlai
. Vente des places à partir du 2 mars, le film sera ensuite programmé à partir du 13 avril.

ALLONS ENFANTS

Thierry DEMAIZIÈRE et Alban TEURLAI - France 2021 1h50 - avec les élèves de la section hip hop du lycée Turgot à Paris : Nathanaël, Charlotte, Michelle, Erwan, Maxime, Melissa, Ketsia, Aniss...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

ALLONS ENFANTSNous avions déjà eu le plaisir de recevoir Thierry Demaizière lors des Rencontres du Sud en 2018 pour le superbe Lourdes qui nous plongeait dans le sanctuaire de cette grotte où des dizaines de millions de personnes convergent avec leurs fragilités, leurs espoirs et leurs peines.
Dans Allons enfants c’est dans le monde de la danse hip hop, que les deux réalisateurs nous immergent. Le lycée Turgot, au cœur de la capitale, tente un pari fou : intégrer des élèves de quartiers populaires pour briser la spirale de l’échec scolaire grâce à la danse hip hop. Expérience unique en France. Une envie que tous les élèves, d’où qu’ils viennent et dans un esprit de mixité sociale, accèdent à la culture et aux Arts tout en visant l’excellence notamment grâce à cette section sportive hip hop.
Plus décidés à remettre certains jeunes sur le chemin de l’école plutôt que de viser un bon classement pour leur établissement, les enseignants maintiennent une exigence pour ces élèves qui doivent non seulement apprendre à réfléchir pour mieux danser mais aussi fournir un travail scolaire important pour ne pas décrocher totalement.

La manière de filmer des deux réalisateurs, très proche des corps, nous donne la sensation de faire partie intégrante du groupe, nous confronte à eux, à l’énergie galvanisante que ces jeunes projettent dans cette danse et au chaos résultant de leurs confrontations. La caméra est chahutée, bousculée, nous offrant ainsi une expérience totalement immersive. À l’inverse de Relève : histoire d’une création, leur précédent film sur la danse classique où Benjamin Millepied voulait secouer l’Opéra et la norme des corps tous blancs à la même silhouette, on comprend ici que, dans le hip hop, les danseurs sont des filles et des garçons de toutes les couleurs, de toutes les silhouettes et de tout milieu social. C’est un mouvement d’une grande tolérance et d’une grande bienveillance contrairement aux clichés souvent véhiculés.
Tout en étant un documentaire sur la danse, sur l’école, sur l’échec ou encore sur la réussite, il s’agit aussi d’un projet très politique. Un pari sur la mixité que fait un proviseur libre et citoyen : sortir les gamins de leur milieu en les faisant tout simplement danser et travailler ensemble. Des ados qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer : les « babtous » d’un côté et les gosses de quartier de l’autre.
Ils dansent tous pour une raison particulière, pour transcender une histoire, pour conjurer une timidité, ou encore pour se sentir beau, utile et aimé… Mais surtout pour raconter leur rage, leur hargne et leur envie de lumière.
Parce que comme ils nous le répètent à longueur de film, la danse c’est la « déter ».