LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...
Également au programme - LA DERNIÈRE CORVÉE - THE BORDER
(Carnal knowledge) Mike NICHOLS - USA 1971 1h40VOSTF - avec Jack Nicholson, Candice Bergen, Ann-Margret, Arthur Garfunkel, Carol Kane... Scénario de Jules Feiffer.
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
Depuis l’université jusqu’à l’âge mûr, l’itinéraire psychologique, sentimental et sexuel de deux hommes (Nicholson et Garfunkel sans Simon sont sur un plateau, l’un éclipse totalement l’autre, devinez lequel crève l’écran) : au fil d’une vingtaine d’années, Jonathan et Sandy face aux femmes, face à la femme, à la féminité.
Cinquante ans après sa réalisation, cette vision féroce de l’homme américain, entre humour et cruauté, fait encore mouche. Grâce à l’écriture incisive de Jules Feiffer – dessinateur de presse et de BD aussi célèbre à l’époque que corrosif toujours –, à la mise en scène très sûre de Mike Nichols – déjà réalisateur de Qui a peur de Virginia Woolf (1965), et surtout Le Lauréat (1968) –, et au formidable trio Nicholson / Candice Bergen / Ann-Margret.
À l’heure de la libération sexuelle du début des années 70, Jonathan, le séducteur cynique, et Sandy, l’incurable romantique, constituent les deux faces d’un Américain type à la recherche de la « femme idéale ». Sans prendre parti pour l’un ou l’autre, Mike Nichols leur oppose des femmes qui donnent le tournis mais qui mènent la danse, voire font tourner en bourrique les deux mâles.