Chiche, on achète… Tous ensemble, pour que Rosmerta continue !
L’association Rosmerta est un centre social autogéré pour jeunes réfugiés, qui occupe depuis décembre 2018 un bâtiment du diocèse, au centre d’Avignon. Rosmerta lance une SCI (Société Civile Immobilière) citoyenne pour acheter sa propre maison. Rejoignez l’aventure !L’objectif est de recueillir ...
La LDH, attaquée, appelle au combat pour les libertés et la démocratie
Le ministre de l’intérieur menace de lui supprimer ses subventions, la première ministre lui reproche ses « ambiguïtés », d’autres polémistes de droites extrêmes leur faisant écho.Si on peut reprocher quelque chose à la LDH, c’est la constance de ses positions et de ses combats. Créée en 1...
UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...
Augmentation en vue…
Voilà, c’est maintenant, on ne peut plus reculer. Tout augmente, Utopia doit s’y résoudre aussi. Plus de cinq ans (octobre 2017, la fois d’avant c’était mai 2013) que nos tarifs sont inchangés. Malgré l’inflation, la crise des subprimes, les sécheresses, les inondations, le mildiou, la dispari...
Zeno GRATON - Belgique 2022 1h23 - avec Khalil Gharbia, Julien de Saint-Jean, Amine Hamidou, N’Landu Lubansu... Scénario de Zeno Graton et Clara Bourrea.
Du 17/05/23 au 06/06/23
Joe, placé loin de sa famille en centre éducatif fermé, partage avec une dizaine de camarades d’infortune un destin au quotidien millimétré par des rituels immuables : le réveil brutal d’un coup dans la porte, les cours, les ateliers de pratiques artistiques (un extraordinaire atelier de rap révèle la rage rentrée de Joe) qui parfois le passionnent, comme celui où il découvre le jeu de la lumière photographique avec une simple lampe magique. Mais ce sont aussi les contraintes et les brimades : le cachet d’anxiolytique prescrit chaque jour, la lampe braquée pendant la nuit sur les adolescents endormis et, à la moindre incartade ou dispute violente, la privation de sorties, si chères à ceux qui ont encore une famille ou une relation amoureuse. Joe devrait sortir dans trois semaines mais une envie soudaine d’ailleurs, en l’occurrence une simple balade pour voir l’horizon de la mer du Nord, peut compromettre son futur passage en autonomie…
Et puis arrive au centre William, un garçon aussi beau que fracturé intérieurement, et c’est un impossible amour qui naît, avec pour seules perspectives des étreintes brèves dans une arrière-cuisine ou au creux d’un sous-bois quand ils parviennent à échapper au parcours d’un cross en forêt. Le reste du temps, ils sont insupportablement séparés par les murs de leurs cellules. Comme le rappelle l’éducatrice, cet amour ne pourra être vécu qu’une fois à l’extérieur, libres.
Le Paradis est d’abord le beau portrait de jeunes garçons dont la vie a été fracassée dès l’enfance, qui cultivent une fraternité bouleversante, doublé d’un puissant plaidoyer anti-carcéral : malgré les efforts déployés par des éducateurs qui font réellement de leur mieux pour construire l’avenir des adolescents, le destin de ceux-ci est souvent inéluctable face à une administration judiciaire implacable et une société normative qui les rejette sans essayer de comprendre leurs écarts de conduite…
Mais c’est aussi un superbe film homo-érotique qui n’est pas sans rappeler le très beau Great freedom de l’allemand Sebastian Meise, sorti l’an dernier, qui racontait le destin tragique du dernier prisonnier allemand condamné pour homosexualité. Avec au cœur du film ce dilemme : vaut-il mieux la liberté en solo ou l’amour au cœur de l’enfermement ?