La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...
LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...
Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ?
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...
La Ménardière : un habitat partagé en construction…
À Bérat, à mi-chemin entre l’Ariège et Toulouse, la Ménardière est un beau domaine aux multiples possibilités. Acquis en 2019 par une douzaine de personnes au bord de la retraite qui refusaient le destin peu folichon, que nos sociétés réservent à leurs vieux : ni solution privée au coût e...
Également au programme - NOTHING BUT A MAN - THE PLOT AGAINST HARRY
Michael ROEMER - USA 1984 1h58mn VOSTF - Avec Brooke Adams, Trish Van Devere Jon Devries, Ari Meyers...
(ATTENTION ! Cette page est une archive !)
En 1984, Roemer tourne Vengeance is mine, un dernier long métrage qui semblait, jusqu’à ces dernières années, perdu. Changement de décor, puisque l’action du film se déroule à Dover, une petite ville de bord de mer dans le New Hampshire.
Ici, c’est la famille que le cinéaste ausculte à travers un drame qui pourrait tourner au film d’horreur. L’héroïne, Jo (superbement campée par Brooke Adams), enfant adoptée, revient sur les lieux de son enfance malheureuse.
Mais alors que l’on pense assister à un règlement de comptes entre Jo et sa mère adoptive, le film bifurque sur un autre noyau familial formé par un couple en pleine séparation et leur fille adolescente. Roemer filme alors, avec une grande subtilité, une implosion et une redistribution des rôles à l’intérieur d’un quatuor traversé par de multiples mouvements intérieurs.
Le ton du film, par moments presque bergmanien, n’a rien d’hystérique. Bien au contraire, la douceur apparente de la mise en scène révèle d’autant plus les lignes de fracture qui traversent les personnages. Vengeance is mine, superbement écrit, clôt, en beauté, cette drôle de trilogie qu’il faut absolument découvrir.