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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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A MAN

Kei ISHIKAWA - Japon 2023 1h55 VOSTF - avec Satoshi Tsumabuki, Rie Taniguchi, Daisuke Taniguchi, Norio Komiura... Scénario de Kosuke Mukai.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

A MANRie (Sakura Andô) est une jeune femme discrète, elle semble n’avoir pas de secrets. Dès les premières images, on la voit pourtant ravaler ses larmes, quand un client entre dans la papeterie familiale. Ce client, c’est Daisuke, avec qui elle partage rapidement son passé. Il a l’air d’en avoir, lui, des secrets : les habitants de Miyazaki ne parlent que de lui et de ses silences depuis son arrivée en ville.
Au fil des rencontres à la papeterie, Daisuke et Rie font connaissance. Comme une première déclaration d’affection, il lui dévoile ses dessins, à l’origine de ses allées et venues au magasin. Leurs contours flous laissent déjà augurer d’une difficulté à s’affirmer, à poser des bases claires. Ils deviennent tout de même amis, et amoureux. Ils se marient, ils sont heureux. Puis, comme un éclair dans un ciel bleu, Daisuke meurt, écrasé par un arbre.



Lors des obsèques, son frère, avec qui il était en froid, ne reconnaît pas l’homme dont la photographie trône sur l’autel. Ce n’est pas Daisuke, il en est sûr. Mais alors qui est cet homme auprès de qui Rie a été heureuse ? Kido, un avocat d’origine coréenne, va tenter de démêler le mystère, dans une deuxième partie où tensions et suspense prennent le pas sur le drame. Le scénario n’est pas celui de la double vie, Rie et Kido font face à un doute bien plus vertigineux. Qui était cet époux, celui qu’on ne peut plus appeler Daisuke ? Et s’il n’est pas Daisuke, comment faire son deuil ? La vie que Daisuke a passée aux côtés de Rie et son fils Estelle devenue un leurre ?
Le point de départ mystérieux du film sert de prétexte à Kei Ishikawa pour peindre un monde où chacun joue un rôle, avec ses faux-semblants et ses chaussetrappes. Découvrir la véritable identité de « Monsieur X » est une quête qui en dit parfois plus des vivants que des morts. Parce que des identités, chacun d’entre nous en a plusieurs, sans qu’elles soient forcément des masques. Dans le couple, au travail, avec la famille, en société, on est toujours le Monsieur X de quelqu’un. Avec A man, Kei Ishikawa a le don d’entremêler l’intime et le social, le dedans et le dehors. Il y a les tensions croissantes de la société japonaise, de plus en plus hostile à la « menace migratoire ». Il y a le système carcéral mis à nu, un monde finalement imperméable à l’humanité profonde. Il y a les grandes villes et leurs visages changeants, un urbanisme qui semble désormais parler une langue étrangère… (Hanabi)