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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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MON AMI ROBOT

Pablo BERGER - Espagne 2024 1h41 - Pour les enfants à partir de 6 ans.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

MON AMI ROBOTIl est livré en pièces détachées, ferraille et boulons, supplément d’âme inclus. À monter soi-même, avec beaucoup de tendresse. Tel est le robot de compagnie que Dog repère un soir aussi vide que les autres, par-dessus son plateau repas réchauffé au micro-ondes, dans une émission de téléachat. Comme son nom l’indique, Dog est un chien, du moins en apparence : ce doux célibataire rondouillard, résident d’un Manhattan uniquement peuplé d’animaux (bipèdes) de tous poils, plumes ou écailles, appartient plutôt à l’espèce rare – et très humaine – des personnages qui vous tiennent à cœur longtemps après le générique de fin. Tout comme Robot, cette grande et bienveillante boîte de conserve ambulante que Dog commande par téléphone, parce que, bien sûr, tout le monde a besoin d’un ami, même fabriqué en usine.

Et ça marche, dès l’allumage de l’affable machine, dès le premier regard. Ça marche joyeusement, patte dans la main, dans les rues d’un New York vintage, années 70 ou 80 minutieusement reconstituées, avec ses boutiques de prêteurs sur gage, ses façades de briques rouges, ses bandes de punks et ses vendeurs ambulants de glaces moelleuses et hot dogs saturés de moutarde, ses balades colorées en patins à roulettes dans les allées de Central Park. Ce voyage dans le temps, bric-à-brac fastueusement détaillé, jusqu’au plus petit objet, constitue bien plus qu’un décor de dessin animé, aussi complexe que ses habitants sont simplement croqués, traits cocasses, courbes naïves. C’est une immersion nostalgique dans le grand bain d’une époque révolue, un présent au passé qui suggère, mine de rien, que tout ce qui paraît acquis peut être perdu…

Qu’adviendra-t-il du drôle de couple, si attachant ? La grande force de ce suspense affectif, à la fois ténu et intense, est d’être accessible et touchant pour tous les publics… (C. Mury, Télérama)