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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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QUITTER LA NUIT

Écrit et réalisé par Delphine GIRARD - Belgique 2023 1h48 - avec Selma Alaoui, Veerle Baetens, Guillaume Duhesme, Anne Dorval...

Du 10/04/24 au 30/04/24

QUITTER LA NUITUne femme coincée la nuit dans la voiture de son agresseur feint de téléphoner à sa sœur. Elle contacte en fait la police et arrive à faire comprendre discrètement à son interlocutrice qu’elle est en danger. L’homme est arrêté. Le processus judiciaire s’amorce…

Complexe et subtil, chargé d’émotion, Quitter la nuit est un drame psychologique anxiogène, tout sauf manichéen, qui aborde le thème du consentement et de la violence faite aux femmes.
Aly, récemment séparée du père de sa fillette, rencontre Dary, l’ami d’une amie, dans une soirée. Il lui plaît, c’est réciproque. « Chez moi ou chez toi ? », lui demande-t-elle. « Pas chez moi, j’ai un coloc », lui dit-il, laissant deviner que sa situation est précaire. Ils montent dans sa voiture, ils bavardent. Elle s’étonne qu’il vive en colocation, lui dit de manière banale qu’il conduit la même voiture que sa grand-mère. Fragile, déprimé, il se vexe soudainement. Humilié par le rejet lorsqu’Aly lui fait savoir qu’elle a changé d’idée et lui demande de la raccompagner, Dary s’anime d’une rage brutale…
Pourquoi les choses se sont-elles passées ainsi ? Delphine Girard refait le fil (tendu) des évènements, utilisant flash-backs et ellipses, jusqu’à brosser un tableau de la situation qui n’offre pas toutes les réponses, impose une réflexion. Sur les enquêtes policières, sur le processus judiciaire, sur la crédibilité accordée aux victimes, sur leur sentiment de culpabilité et – sujet délicat – sur la compréhension que l’on peut ressentir pour les agresseurs…

La jeune cinéaste a le (bon) réflexe de faire confiance à l’intelligence des spectateurs, leur laissant le loisir d’offrir leur propre interprétation aux actions et réactions des personnages, de combler les silences et les non-dits. Pourquoi Anna, la policière bouleversée par l’appel qu’elle a reçu d’Aly au centre d’urgence pendant la nuit, semble-t-elle obsédée par la jeune femme qui l’a contactée ? Peut-être en raison de ses propres blessures ? On ne le saura pas, et c’est tant mieux. (M. Cassivi, lapresse.ca)