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Les vidéos du Toulouse Hacker Space Factory (THSF) à revoir sur TV Bruits
Le Toulouse Hacker Space Factory (THSF) explore depuis 2010 les espaces de dérivation de l’emprise des technologies sur nos vies, en particulier celles en mutation du monde numériques et cybernétique. Les vidéos des interventions sont disponibles sur le site de TV Bruits https://tvbruits.org/spi...

FMR a fêté ses 40 ans à Borderouge
Le temps passe et FMR a 40 ans déjà. La radio toulousaine avait fêté cela au Bikini le 27 novembre 2021 avec une grande soirée de concerts. Le Bikini et FMR s’est aussi une belle et tumultueuse histoire que nous racontent Hervé Sansonetto et Pierre Rogalle dans un documentaire réalisé par TV Bru...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma :)Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de ...

Install-party samedi 18 juin à Tournefeuille
Vous voulez déconfiner durablement vos ordinateurs ? Envie de découvrir une informatique libre, éthique et accessible ? Vous vous sentez une affection naissante pour les gnous et les pinguins ? L’association Toulibre vous propose de venir découvrir les Logiciels Libres, et comme le premier pas v...

DISQUAIRE DAY samedi 20 avril à 16h à Borderouge, séance unique proposée pour les 20 ans du film par le Metronum, qui accueille toute la journée rencontres, DJ sets des disquaires toulousains et concerts… !

DIG

Ondi Timoner - documentaire USA 2004 1h47mn VOSTF - avec The Brian Jonestown Massacre et The Dandy Warhols... Grand Prix du Jury au Festival de Sundance 2004.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

100% Rock n’roll ! Voilà, presque tout est dit, l’esprit de cet excellentissime documentaire se résume en ces simples mots… Car le sujet de ce film, c’est le rock en action, le rock comme mode de vie et de pensée, le rock comme philosophie, le rock au passé, au présent, avec ou sans avenir. C’est la relation souvent contre-nature entre le rock et le business, entre la création et le désir ou la nécessité de faire carrière. Le rock et le fric, le rock et la frime, le rock et la défonce, le rock et la galère, le rock et la gloire, à travers l’histoire de deux groupes américains qui se connaissent et s’apprécient mais qui à un moment choisissent une route différente. L’un qui s’adapte, qui fait des concessions artistiques pour percer dans le milieu, signer avec un gros label, connaître une reconnaissance internationale. Et l’autre qui veut garder son authenticité, qui galère pour continuer à tourner et qui gagne le statut de groupe miséreux mais culte.
Ça pourrait être l’histoire des Rolling Stones, des Sex Pistols, des Doors, de Led Zep ou bien même des Beatles. Ici les deux groupes sont beaucoup moins célèbres (The Brian Jonestown Massacre est même parfaitement inconnu en dehors de quelques uns des États Unis… ). Mais c’est mieux comme ça, leur histoire n’en que plus proche, et plus attachante. Ces deux groupes, ce sont donc les Dandy Warhols et The Brian Jonestown Massacre. Ils viennent tous deux de la scène indépendante américaine, le premier de Portland, le second de San Francisco… Chacun d’eux a son chanteur-auteur-compositeur charismatique : d’un côté Courtney Taylor, belle gueule de faux voyou tendance Mick Jagger, des DW ; de l’autre, Anton Newcombe, le surdoué imprévisible, le stakhanoviste fou furieux des BJM…
Ces deux-là s’admirent mutuellement, ils ont en commun l’envie de s’exprimer par la musique et les mots, la soif de vivre à fond leur passion et le désir d’être différents, de ne pas se couler dans le moule du business musical.
Mais lorsque la major « Capitol Records » leur propose un contrat, les Dandy Warhols ne repoussent pas ses avances : ils signent et, même s’ils ne vendent pas leur âme, ils entrent ainsi dans le système. Ce qui n’a d’ailleurs pas que des inconvénients : plus d’argent, plus de moyens pour peaufiner les disques, tournées mieux organisées, dans des des salles plus grandes et mieux équipées…

De leur côté, les allumés de The Brian Jonestown Massacre se radicalisent, et se marginalisent. Il faut dire qu’Anton fait tout pour saborder les négociations : il est insaisissable, incontrôlable, imperméable à tout rappel aux réalités économiques, aux contingences quotidiennes. Véritable tête pensante et créatrice du groupe, il écrit tous les morceaux et joue d’un nombre incalculable d’instruments… La drogue et l’alcool aidant, les conditions de survie plus que précaire minant le moral de tous, ses relations avec les autres membres du groupe sont tumultueuses, et c’est un euphémisme… Au total, c’est plus d’une cinquantaine de musiciens qui passeront par The Brian Jonestown Massacre en dix ans. Anton ne peut finalement que travailler seul, immergé dans son chaos personnel, incapable de se plier à un fonctionnement collectif. Il n’empêche que le gaillard a une quinzaine d’albums foisonnants à son actif…
Ondi Timoner, toute jeune réalisatrice américaine, a suivi les deux groupes pendant 7 ans ! Elle a recueilli plus de 1500 heures d’images et a filmé les musiciens partout : sur scène (avec quelques bastons en prime), dans les loges, sur les plateaux de tournage des clips, en studio d’enregistrement, sur la route ou même chez eux. De toute ces images, de tous ces sons est sorti Dig !, documentaire définitivement emballant.