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KABULLYWOOD

Écrit et réalisé par Louis MEUNIER - documentaire France/Afghanistan 2018 1h25mn VOSTF - avec Roya Heydari, Omid Rawendah, Ghulam Reza Rajabi...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

KABULLYWOODC’est un geste banal pour nous, pour vous : pousser les portes d’un cinéma et s’ouvrir au vaste monde. Rêver, penser, rire, voyager, se faire peur dans l’obscurité de la salle, partageant avec autrui ce moment précieux où intime et collectif font sens, le regard rivé dans la même direction, celle de l’écran blanc.
Pourtant, dans quelques zones livrées au fanatisme, à l’obscurantisme, à la guerre, avoir tout simplement l’idée du cinéma peut s’avérer extrêmement dangereux. Mais la jeunesse a pour elle des armes insoupçonnées, qui peuvent relever les défis les plus fous : la soif d’art et de liberté, l’envie de la joie partagée, l’espérance de lendemains plus justes et plus colorés.

A Kaboul en Afghanistan, quatre étudiants décident d’accomplir un projet audacieux et complètement fou : rénover un vieux cinéma abandonné qui a miraculeusement survécu à 30 ans de guerre. Comme un acte de résistance contre le fondamentalisme des talibans, ils vont aller au bout de leur rêve, prenant d’incroyables risques, se mettant à dos leur famille ou leur entourage, risquant tout pour la musique, la peinture, le cinéma.
Inspiré par l’expérience du réalisateur Louis Meunier, parti en 2002 vivre en Afghanistan, où il restera 10 ans, Kabullywood est un merveilleux hommage à la jeunesse afghane qui se bat pour la liberté d’expression en même temps qu’un témoignage dramatique sur le joug imposé par les talibans.

Le film a été très compliqué à tourner : l’équipe a été la cible de nombreuses attaques armées, et un attentat a mis fin à la rénovation, bien réelle, du cinéma Aryub. Cette urgence se ressent à l’écran, et la réalité croise la fiction, parfois maladroitement, dans une réalisation qui raconte aussi, en arrière plan, la société afghane contemporaine, la formidable effervescence culturelle qui régnait avant l’arrivée des talibans. A lui seul, le portrait bouleversant de l’opérateur de l’ancien cinéma, qui raconte comment il a enterré des bobines de film pour les sauver de la folie meurtrière des fous de Dieu, mérite de voir ce film. Pour sa sincérité, pour son militantisme, pour son portrait de celles et ceux prêts à tout pour défendre la cultures sous toutes ses formes, Kabullywood force l’admiration et les quatre jeunes comédiens sont remarquables et furieusement attachants.