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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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En partenariat avec le Centre d’Activités de Jour du Moulin de l’Isle sur la Sorgue, la séance du samedi 26 janvier à 10h30 sera suivie d’une discussion avec Yann Fauchon, responsable du Centre, et Philippe Verdier, son directeur.

JEAN VANIER, LE SACREMENT DE LA TENDRESSE

Frédérique BEDOS - documentaire France 2019 1h29 -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

JEAN VANIER, LE SACREMENT DE LA TENDRESSEIl y a eu l’Abbé Pierre, Sœur Emmanuelle ou encore Mère Teresa, et il y a eu Jean Vanier, que la réalisatrice Frédérique Bedos compare à Gandhi, lui reconnaissant même une sorte de « Sainteté ». À l’écran, on suit, en quelques photos, Jean naissant dans une famille appartenant à l’aristocratie canadienne, faisant son entrée, à 13 ans dans la marine britanique puis canadienne. Un avenir tout traçé pourrait-on croire, sauf qu’il en sort au bout de huit ans, pour entrer dans une période de recherche intellectuelle et spirituelle, sur le sens de sa vocation. C’est là qu’il écrit une thèse de doctorat en philosophie sur le bonheur d’après Aristote, c’est là aussi qu’il fait la rencontre, dans un hôpital psychiatrique aux conditions de vie lamentables, de Raphaël Simi et Philippe Seux, tous deux atteint d’un hanicap mental. Profondément touché par la détresse des deux hommes, il décide d’acheter une petite maison à Trosly-Breuil dans l’Oise et de se consacrer à aider les handicapées mentaux et les plus faibles, « humiliés, opprimés et mis de côté ». C’est le commencement, dans une incroyable précarité, de la première communauté de l’Arche.

Le film en rend compte de façon bouleversante ; la communauté va grandir et recevoir l’aide d’assistants bénévoles, jusqu’à entraîner la création de très nombreuses autres communautés dans le monde. De Bethléem en Palestine, au cœur du conflit proche-oriental, à Calcuta en Inde, la parole est donnée aux assistants dont le dévouement impressionne.
Frédérique Bedos tend le micro aux personnes handicapées pour de savoureux moments pleins de tendresse. Elle passe aussi de longs moments en compagnie de Jean Vanier, chez lui, nous faisant goûter sa parole aussi vive que captivante, nous invitant à reconnaître les dons et les enseignements précieux qu’apportent à la société les personnes ayant une déficience intellectuelle lorsqu’elles sont accueillies et aimées. Son expérience témoigne du pouvoir de l’amour, de la vulnérabilité et réoriente notre attention sur l’« être avec » et « pour » les autres. Une expérience qui n’est pas sans rappeler une phrase de Jean-Claude Carrière dans son livre Fragilité : « Nous devons préserver notre fragilité comme nous devons sauver l’inutile. L’inutile, parce qu’il nous sauve du simple calcul productif, maître du monde. Il nous permet de nous en évader, il est notre issue de secours. La fragilité, parce qu’elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne. »