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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LE CHOIX D’ALI

Écrit et réalisé par Amor HAKKAR - France 2019 1h33 - avec Yassine Benkhadda, Sophia Chebchoub, Hafida Tahri, Florian Guillaume...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LE CHOIX D’ALIAli est jeune, beau, insouciant, il vit à Paris et il est heureux : il partage depuis deux ans une histoire d'amour tout en douceur avec Éric, son compagnon timide.
Et puis sa vie d'avant, sa vie à Besançon qu'il avait fui il y a cinq ans, lui revient tout à coup en plein cœur par un appel inquiet de sa sœur : sa mère vient d'être hospitalisée en urgence. Ali n'hésite pas une seconde, même s'il se doute que son père ne lui ouvrira pas spontanément les bras, même s'il sait que son frère a grandi en son absence et le considère comme une sorte d'étranger, même s'il redoute que son quartier de jeunesse ne se soit encore plus replié sur lui-même, et même si Éric ne comprend pas cette subite décision de partir en pleine nuit pour rejoindre Besançon…
Les racines d'Ali, malgré tout, l'attachent à cette ville, à ce quartier qu'il avait quitté apparemment sans regrets. Il n'a jamais été très causant, il faudrait qu'il en dise davantage à Éric qui fait l'effort de l'accompagner, qu'il explique, qu'il raconte l'intolérance, la haine, le rejet d'une famille où l'homosexualité est haram, péché si intolérable que cinq ans d'éloignement ne suffisent pas à oublier et à faire oublier. Il devrait lui expliquer combien ce retour sur sa vie passée le tourneboule et le déchire… mais jamais le beau visage ne laisse entrevoir le mal profond qui le ronge, et les mots ne lui viennent pas…

On avait aimé les films précédents d'Amor Hakkar : La Maison jaune, Quelques jours de répit… et on aime celui-ci tout autant ! Dans le contexte d'une industrie du cinéma qui fait son gras sur les recettes de divertissements creux et de blockbusters omniprésents, ce franc-tireur arrive néanmoins, miraculeusement, à tracer son chemin, obstiné, modeste et formidable, nourri de sa propre histoire, racontant le monde au travers de fictions subtilement ancrées dans le réel, avec des personnages qui s'en accommodent comme ils peuvent…