LA GAZETTE
(à télécharger au format PDF)

NOUS TROUVER
(et où trouver la gazette)

NOS TARIFS :
TARIF NORMAL : 7,50€
CARNET D'ABONNEMENT : 55€ (10 places, non nominatives, non limités dans le temps, et valables dans tous les Utopia)
Séance avant 13h : 5€
Moins de 18 ans : 5€

RSS Cinéma
RSS Scolaires
RSS Blog

(Quid des flux RSS ?)

EN DIRECT D'U-BLOG

Le blog des profondeurs...
(de champ)

La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

Soutenez Utopia Palmer

Vendredi 15 octobre à 20h00, la projection sera suivie d’une rencontre avec Cédric Lépine, critique de cinéma latino-américain. En collaboration avec Miradas Hispanas.

SANS SIGNE PARTICULIER

(Sin señas particulares) Fernanda VALADEZ - Mexique 2020 1h35 VOSTF - avec Mercedes Hernandez, David Illescas, Juan Jesus Varela, Ana Laura Rodriguez... Scénario d’Astrid Rondero et Fernanda Valadez.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SANS SIGNE PARTICULIERComme tant d’autres jeunes Mexicains, Jesus aspire à une vie meilleure quand il embarque, avec son ami Rigo, dans un bus en direction des États-Unis, qui font toujours figure d’eldorado. Mais des mois plus tard, sa mère Magdalena, restée sans nouvelles de lui, est invitée par les autorités à admettre la tragique destinée que connaissent nombre de ces jeunes aspirants migrants : la mort, prétendument sous les coups des bandes criminelles qui terrorisent le pays. Pourtant, ne reconnaissant pas son fils sur les photos de cadavres qui lui sont présentées, Magdalena refuse de signer l’acte de décès et décide de se lancer à la recherche de Jesus.
Ce long métrage, le premier de la réalisatrice Fernanda Valadez, 39 ans, suit donc le périple à travers le Mexique de cette femme d’un milieu modeste, aussi humble qu’obstinée. Un road movie intense où la mère va croiser d’autres destins marqués comme le sien par ces affaires de disparitions, de tueries et de désir déçu de migration… qui font le Mexique actuel.

Sans signe particulier – le titre renvoie à l’expression employée entre autres lors de l’examen d’un cadavre en vue d’identification – est un film souvent angoissant, douloureux parfois, mais jamais désespérant. Sans doute parce que la réalisatrice Fernanda Valadez et avec elle toute l’équipe de femmes qui se trouvent derrière ce projet (productrice, co-scénariste, directrice de la photographie, directrice artistique…) sont mexicaines, qu’elles aiment leur pays, qu’elles y sont attachées, qu’elles croient en son avenir.
Cela dit, leur « mexicanité » n’a pas rendu leur travail plus facile, elles ont même rencontré nombre d’obstacles au fil de leur projet. Mais cet ancrage donne à leur film une grande sensibilité qui permet l’empathie avec le destin de ces mères lancées à la recherche de leur enfant disparu, de ces jeunes hommes rêvant d’Amérique et de tous les autres s’efforçant de survivre chez eux.
Outre un témoignage très réaliste sur le Mexique, Sans signe particulier est un magnifique hommage au courage des Mexicains – et tout particulièrement des Mexicaines. Une preuve que même lorsque la violence et l’impunité règnent, l’espoir tient grâce à la résistance morale des individus et à la solidarité.

Miradas Hispanas vous propose un autre regard sur les cinémas du monde hispanique en collaboration, entre autres, avec des festivals de cinéma espagnol et latino-américains. Soirées thématiques, conférences et expositions en prolongement des projections : miradashispanas.free.fr.