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Le blog des profondeurs...
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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Justine Triet parle d’or
Il aura donc suffi de quelques mots, à peine, pour que la Ministre de la Culture, celui de l’Industrie, quelques maires et députés de la majorité, volent dans les plumes et la palme de Justine Triet, réalisatrice couronnée d’Anatomie d’une chute, sermonnant en substance : « ce n’est pas bi...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

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LIMBO

Écrit et réalisé par Ben SHARROCK - GB 2020 1h44 VOSTF - avec Amir El-Masry, Vikash Bhai, Ola Orebiyi, Sidse Babett Knudsen...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

LIMBONous sommes en Écosse, plus précisément sur une île paumée au large du pays, dans les Hébrides, où, idée tordue de génie, les autorités britanniques ont installé dans ce bout du monde une vingtaine de demandeurs d’asile dans l’attente de la lettre qui les autorisera ou pas à rester sur le territoire de la Verte Albion : une bonne manière d’ôter à nos gaillards exilés toute envie d’essayer de gagner Londres… Dans ce paysage lunaire, magnifique mais battu par des vents glaciaux une bonne partie de l’année, les réfugiés font comme les rares habitants : ils s’emmerdent ferme et tournent en rond…



Le film va s’attacher à quelques personnages : deux frères nigérians obsédés par la série Friends, et dont l’un rêve de devenir footballer professionnel à Chelsea ; un intrigant et hilarant fan afghan de Freddie Mercury, avec qui il partage la religion zoroastrienne et peut-être l’identité sexuelle ; et surtout Omar, jeune Syrien joueur de oud – il trimbale son instrument partout –, qui a laissé derrière lui des parents à Istanbul et un frère resté combattre Assad. Dans ce désert des tartares septentrional, la vie des réfugiés est rythmée par le passage de la camionnette du facteur, guettée souvent en vain, et par la queue à l’unique cabine téléphonique, le réseau de portables n’étant fonctionnel qu’au sommet de l’ile. Omar y passe beaucoup de temps, écoutant les déceptions, impatiences et reproches de ses parents. Le jeune homme a perdu le goût de la musique depuis qu’il est arrivé en Europe et prétexte un poignet foulé pour ne plus jouer…

La force et le charme du film doivent beaucoup à son univers absurde, entre Kaurismaki et Ken Loach, entre beauté des paysages et tristesse des cœurs. Mais il faut saluer aussi l’interprétation du jeune Amir El-Masry, qui incarne formidablement le désarroi et le déchirement de ce jeune homme tiraillé entre espoir en l’avenir et fantômes du passé.