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La Paix, éternelle Utopie ?
Pas facile de décrypter le chaos du monde pour les spectateurs, plus ou moins lointains, que nous sommes, face aux faits tragiques qui nous submergent en avalanche via la presse, les réseaux sociaux, vraies ou fausses nouvelles… Et c’est dans ces moments-là que nous avons encore plus envie de croire...

LES SALLES UTOPIA SE METTENT AU VERT
Vous y croyez, vous, au bon sens qui voudrait que partir se bronzer les fesses à l’autre bout du monde  avec des avions Macron volant avec du bio kérozène made in France serait bon pour votre corps et la planète ? Cela ne ressemblerait-il pas étrangement au discours tenu il y a quelqu...

Rosmerta continue ! Vous connaissez l’histoire ? 
Depuis les débuts, et même avant, Utopia Avignon suit l’histoire de près ! Ça fait presque cinq ans qu’on vous en parle dans nos gazettes, à chaque rebondissement. Ce qu’il s’est passé depuis 2018 : réquisition citoyenne d’une école vétuste appartenant au diocèse, procès et appel...

UTOPIA PALMER LANCEMENT D’UN FINANCEMENT PARTICIPATIF
Pour un cinéma alternatif et vivant, sur les hauteurs du parc Palmer à Cenon, petite ville de 30 000 habitants faisant partie de Bordeaux Métropole.À l’heure où les professionnels cherchent désespérément la recette miracle du « retour du public en salles », entre prestations...

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PARCOURS DE L'ART

Également au programme - NOSTALGHIA

Séance le mardi 17 octobre à 19h30 suivie d'une discussion avec Julie Charrier, réalisatrice et directrice artistique du Parcours de l’Art, et les étudiants de la spécialité cinéma de la CPGE littéraire du lycée Mistral Coline Vinit et Emie Bergeron

STILL THE WATER

Écrit et réalisé par Naomi KAWASE - Japon 2014 1h59 VOSTF - avec Nijirô Murakami, Jun Yoshinaga, Miyuki Matsuda, Tetta Sugimoto...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

STILL THE WATERTout est dit dans ce titre en apparence simple, Still the water, littéralement « Encore (ou toujours) l’eau », sous-entendu omniprésente…
L’eau qui berce, qui lave, qui abreuve, protège l’embryon, purifie les morts. Celle du ciel et des mers qui se déchaîne, indomptable, contre laquelle parfois se battent les hommes pour survivre. Celle du Styx ou du Gange, de toutes les croyances qu’elles soient aliénantes ou libératrices. Élément capable d’éroder sournoisement ou d’anéantir dans un élan les œuvres les plus imposantes en ramenant chacun à un peu plus d’humilité. Toutes ces eaux qui nous traversent, nous constituent, nous entourent perpétuellement, encerclent la petite île verdoyante d’Amami, l’île de l’enfance de Naomi Kawase où se situe l’action. C’est là, qu’enfin apaisé après une redoutable tempête, l’océan ramène sur la plage le corps d’un homme aux multiples tatouages et ses énigmes…

Mais la plus grande énigme, pour la jeune Kyoko et son ami Kaiko, reste encore celle de la vie. Tels deux inséparables, ils sillonnent la nature, nez au vent, à l’affût d’indices, de pensées, d’expériences, ne perdant aucune goutte des scènes qui se déroulent dans leur univers. Ils sont comme les faces opposées d’une même pièce. Pour Kyoko tout semble aisé, elle se confronte aux éléments avec une candeur et une gourmandise sereines, et même toute habillée dans sa tenue d’écolière, elle ne résiste jamais au plaisir de plonger dans la grande bleue. Kaiko, lui, se méfie de cette dernière qu’il trouve trop vivante, terriblement immense et pleine de mystères inquiétants qui grouillent sournoisement. Kaiko a peur de l’inconnu, Kyoko s’en réjouit, le désire. Deux philosophies qui s’affrontent. Deux philosophies pour affronter la vie, qui se complètent aussi. Entre la jeune fille confiante, un brin téméraire et le garçon méfiant, il est une complicité que les mots seuls ne suffisent pas à définir. Celle de deux corps qui s’ouvrent, de deux êtres qui s’éloignent peu à peu de l’enfance dans un beau voyage initiatique qui les entraîne dans des tourbillons de sensualité, où tout est candeur, fraîcheur, comme autant de gouttelettes qui viennent apaiser les morsures du soleil.

La présence de l’océan est centrale autour de cette petite île d’Amani, ses forces sont à la fois porteuses de vie et de mort. Nous débattrons de cette allégorie sur l’eau, magnifiquement contée dans ce film qui nous invite à faire retour à la source de toute vie.

LE PARCOURS DE L’ART du 6 au 22 octobre. Pour plus d’infos : 69, rue de la Bonneterie - Avignon. 04 90 89 89 88 parcoursdelartavignon@gmail.com