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Séance le samedi 18 mars à 19h, en présence de la réalisatrice, Alexe Poukine.

SANS FRAPPER

Alexe POUKINE - documentaire France 2019 1h25

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

SANS FRAPPERAda a dix-neuf ans. Elle accepte d’aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. Son corps est meurtri, son esprit diffracté. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables. La même sale histoire, insensée et banale, vue sous différents angles.
Le documentaire Sans frapper est né de la volonté de la réalisatrice, Alexe Poukine, de montrer que le viol, tel que décrit par Ada, n’est pas anodin. Après avoir eu une discussion avec la jeune femme, elle s’est rendue compte que sa vision du viol ne correspondait pas au drame vécu et raconté par celle-ci, ce qui l’a poussée à se renseigner à ce sujet. Les témoignages dans ce sens se sont multipliés autour d’elle, et ce bien avant la libération de la parole engendrée par l’affaire Weinstein et le mouvement #MeToo. Ainsi, la réalisatrice a tenu à mettre en image le récit d’Ada à travers plusieurs visages et plusieurs corps, en le mélangeant avec d’autres histoires, afin de montrer qu’il ne s’agissait pas juste d’une catastrophe personnelle, mais aussi d’un phénomène plus général et destructeur. Le récit se construit de façon à ce que les spectateur·rices empruntent le même cheminement de réflexion qu’Ada, en débutant par l’incompréhension avant de parvenir à la conclusion fatidique. L’emploi du mot « viol » arrive assez tardivement dans le film, comme pour retarder l’échéance de poser les mots sur cette expérience traumatique. Les multiples visages des femmes et des hommes qui prennent la parole dans le film incitent le public à se construire sa propre image d’Ada, tout en réalisant qu’elle n’est pas la seule à subir l’innommable.