UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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VENGEANCE IS MINE

Michael ROEMER - USA 1984 1h58 VOSTF - Avec Brooke Adams, Trish Van Devere Jon Devries, Ari Meyers...

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

VENGEANCE IS MINETentant sans succès de refermer d’anciennes blessures familiales lors d’un voyage vers Rhode Island, lieu de sa misérable enfance, Jo (Brooke Adams), récemment divorcée, se lie d’amitié avec sa voisine Donna (Trish Van Devere), une artiste psychologiquement fragile. Mais elle se retrouve bientôt mêlée à un autre drame familial.
Michael Roemer signe ici un film incisif, dans la lignée de ses œuvres précédentes, continuant d’explorer les difficultés et la fragilité des relations humaines. C’est en fait une succession de drames qui va se nouer dans Vengeance is mine, avec la subtilité du jeu de Brooke Adams, dans sa propre crise profonde et latente, mais qui va se muer progressivement en grand témoin de l’explosion d’un couple. C’est un drama familial quasi horrifique, tant dans la singularité de moments aussi brutaux, le pire de l’âme humaine se dévoile. Comme l’exécration au scalpel. C’est dur, c’est âpre mais puissant et fort tout à la fois. C’est comme une anthropologie de la blessure, la mise en abîme de l’irrationnel. La caméra exacerbe les fragilités avec une virtuosité de chaque instant dans ce croisement des genres et cette vertigineuse descente aux enfers. On serait tenté de dire que la mise en scène est centrée finalement sur le personnage de Jo, car c’est bien ses émotions qui vont servir de levier à la façon de déployer les images, les sons, les cris et tout ce qui défilera à l’écran. C’est finalement tellement proche de la vie que l’on s’approcherait presque du documentaire. Ce qui est d’autant plus troublant et déchirant. (Fred Teper)