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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

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PETER YATES : COUP DOUBLE

Également au programme - BULLITT

TROIS MILLIARDS D’UN COUP

(ROBBERY) Peter YATES - GB 1967 1h54mn VOSTF - avec Stanley Baker, James Booth, Barry Foster, William Marlowe, Frank Finlay... Scénario d’Edward Boyd, Peter Yates et George Markstein, inspiré par le « casse du siècle » : l’attaque du train postal Glasgow-Londres en 1963.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

TROIS MILLIARDS D’UN COUPAprès The Wicker man (Robin Hardy, 1973) il y a quelque temps, l’excellent distributeur Lost Films remet en lumière un autre bijou du cinéma britannique, à ranger aux côtés des trésors cachés et autres merveilles oubliées. Sorti en 1967, Trois milliards d’un coup, plus so(m)brement titré Robbery (« cambriolage ») dans sa version originale, est le troisième film de Peter Yates, grâce auquel le cinéaste va acquérir une réputation internationale : Steve McQueen, impressionné par les séquences d’action qui rythment le film, convie Yates l’année suivante à Hollywood pour réaliser Bullitt, dont on retient souvent l’inoubliable séquence de course-poursuite. Or, cette dernière apparaît en germination dans Trois milliards d’un coup, et non pas dans son dernier tiers, à la façon d’un climax qui enfoncerait le clou du spectacle, mais à son tout début ! Et quelle course-poursuite ! Échevelée, dingue, violente, spectaculaire : un authentique coup d’éclat qui introduit un récit fascinant, en perpétuelle réinvention de lui-même.

Parfaitement moderne dans son traitement, le scénario de Trois milliards d’un coup tient de la chronique criminelle plus que du thriller classique : réalisme sec, polyphonie éclatée, ellipses brutales… Tout en s’inspirant de l’authentique braquage du train Glasgow-Londres, Yates semble vouloir offrir une synthèse du cinéma d’action des années 1960 : recrutement d’un gang-commando, préparation du hold-up, évasion, attaque du train postal… Tout y est. Un braquage en règle, action et suspense garantis !

(Nicolas Tellop, La Septième Obsession)