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UN JOUR SANS FIN

(GROUNDHOG DAY) Harold RAMIS - USA 1993 1h43mn VOSTF - avec Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowski... Scénario (jubilatoire) de Danny Rubin et Harold Ramis.

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

UN JOUR SANS FINImbuvable il est, ce mec! Et quand je dis imbuvable... il la joue désabusé, vu qu’il se prend pas pour une crotte de teckel irlandais. A force d’annoncer le temps sur une grande chaîne câblée de la région de Pittsburgh, sa tête a fini par gonfler comme un ballon sonde... En plus il est vilain comme un choucaca, enfin, pour mon goût... moi je les préfère plus secs... bon mais ça... si encore il était délicat et aimable... quéquette zobi! Grognon, jamais content, traitant ses aficionados avec un dédain, mais un dédain... Même pas foutu de s’apercevoir que l’Andie MacDowell est tout-à-fait troussable, tellement il est préoccupé de lui-même et furieux qu’on l’expédie ce 2 février (comme tous les ans d’ailleurs) pour commenter, en direct de Punxsutawney, le réveil de la marmotte qui est censé coïncider avec les premiers balbutiements du printemps... C’est d’ailleurs une fête idiote, comme beaucoup de fêtes de ce genre: il y a fatalement une poignée de notables locaux qui viennent bêtifier leur numéro habituel... C’est pas propre aux USA, vous connaissez aussi... On extirpe une marmotte à moitié sonnée d’une boiboîte, on lui beugle dans les portugaises, et on prétend avec l’air le plus con possible que c’est l’hiver qui en partant lui a pincé le dodu de la fesse pour la réveiller... Que le Bill Murray en ait rien à cirer, on pourrait presque le comprendre... mais c’est tout de même pas une raison pour tirer la tronche à l’Andie qui l’a bien mignonne, elle, sa trombinette.
Dans la soirée, une tempête de neige les coince à Punxsutawney... Et le lendemain, lorsque le réveil de Bill sonne... c’est à nouveau le 2 février qui recommence... Mêmes mots, mêmes rencontres, mêmes images... Persuadé que son mental s’est déglingué dans la nuit, il traverse une journée bourrée d’angoisses bien légitimes et finit cependant (coincé à Punxsutawney par une tempête de neige...) par s’endormir, pour se réveiller... le 2 février... Après une bonne quinzaine de 2 février, il va tout de même finir par comprendre qu’il n’est pas dingo du tout, mais que par un étrange phénomène, il est enfermé (pour l’éternité?) dans une boucle du temps...
Il va alors passer par tous les états d’âme, Bill, tester tous les comportements possibles et finir par savoir par coeur, à la virgule près, le rôle de chacun, prévoir la seconde où le serveur va lâcher son plateau etc... Et inventer toutes les perturbations possibles, de plus en plus fort, de plus en plus gros... mais quoi qu’il fasse d’énorme, de calamiteux, de scandaleux, le lendemain sera toujours la veille... enfin, aujourd’hui 2 février, fête de la marmotte.